(Dan Tri) - L'Iran a confirmé le 12 mars qu'il négocierait avec la Chine et la Russie au sujet du programme nucléaire de Téhéran cette semaine, quelques jours après avoir rejeté une offre de reprise des négociations du président américain Donald Trump.
Des responsables iraniens visitent l'un des centres nucléaires du pays (Photo : Reuters).
La réunion, confirmée par l'Iran et la Chine, « se concentrera sur les développements pertinents concernant le nucléaire et d'autres questions telles que l'allègement des sanctions », selon des responsables des pays.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a notamment déclaré que les négociations tripartites auront lieu le 14 mars. En outre, les trois pays discuteront de questions d'intérêt, notamment des développements régionaux et internationaux, des questions liées à la coopération dans le cadre des BRICS et de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
Ces discussions interviennent dans un contexte de tensions accrues entre l’Iran et les États-Unis au sujet de la politique nucléaire et des sanctions. Alors que Téhéran rejette les initiatives diplomatiques de Washington et accélère son programme nucléaire, les inquiétudes mondiales concernant la stabilité régionale continuent de s'intensifier.
Le président Trump a relancé une stratégie de « pression maximale » contre l’Iran, visant à paralyser l’économie iranienne tout en menaçant Téhéran d’une action militaire.
Entre-temps, le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé que le vice-ministre des Affaires étrangères Ma Zhaoxu présiderait les discussions, auxquelles participeront également le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi.
Cette réunion intervient après les récents efforts du président Trump pour relancer les négociations sur le programme nucléaire iranien.
La semaine dernière, le dirigeant américain a envoyé une lettre au guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, lui proposant de négocier un accord nucléaire révisé. Téhéran a cependant rejeté l'offre, qualifiant l'approche de M. Trump d'« intimidation ».
Le président iranien Massoud Pezeshkian s'est également opposé à l'approche de son homologue Trump, déclarant : « Nous ne pouvons accepter leurs ordres et leurs menaces. Je ne négocierai même pas avec vous. Faites ce que vous voulez. »
En vertu de l’accord JCPOA conclu par l’Iran et le groupe P5+1 (comprenant le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine, les États-Unis et l’Allemagne) en 2015, Téhéran a accepté de limiter son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions économiques. Cependant, au cours de son premier mandat, le président Trump s’est retiré de l’accord et a pris des mesures pour faire pression sur Téhéran afin qu’il abandonne son programme nucléaire, ce qui a poussé la nation islamique à augmenter l’enrichissement de l’uranium.
Source : https://dantri.com.vn/the-gioi/iran-xac-nhan-dam-phan-hat-nhan-voi-trung-quoc-nga-20250312215152754.htm
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