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| La consule générale des États-Unis au Vietnam, Susan Burns, répond au journal World & Vietnam en marge du Forum économique de Ho Chi Minh-Ville. (Photo: Ben Thanh) |
Selon vous, comment l’amélioration des relations entre le Vietnam et les États-Unis contribue-t-elle à une croissance durable au Vietnam ?
Tout d’abord, nous sommes très heureux de l’amélioration des relations lors de la visite historique la semaine dernière du président américain Joe Biden. En fait, je crois que le passage d’un partenariat global à un partenariat stratégique global a créé un nouveau cadre pour renforcer la coopération existante dans de nombreux domaines différents.
Une composante importante de ce phénomène réside certainement dans la sphère économique. Il n’y a rien dans ce que font nos deux pays dans ce domaine qui ne soit lié au développement durable. Car, parallèlement à l’engagement fort du Vietnam à atteindre zéro émission nette d’ici 2050, les entreprises américaines souhaitent toujours pouvoir se développer et croître de manière durable dans le monde. À mon avis, c’est une opportunité « rare » et nous sommes impatients de la saisir.
Selon vous, comment les entreprises vietnamiennes et américaines coopèrent-elles pour promouvoir une croissance économique durable ?
Plus tôt cette semaine, le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le ministre vietnamien du Plan et de l'Investissement Nguyen Chi Dung ont coprésidé une conférence d'affaires, à laquelle ont participé le président Joe Biden et le Premier ministre Pham Minh Chinh. Ici, des entreprises américaines telles que Microsoft, Meta ou NVIDIA ont partagé certaines façons dont elles peuvent augmenter leurs investissements dans le secteur de haute technologie au Vietnam.
Je pense que c’est un point très important et en fait, ils étaient déjà là avant. La coopération en matière d’intelligence artificielle (IA) joue également un rôle clé. En fin de compte, nous souhaitons aider le Vietnam à créer davantage d’emplois et ainsi devenir progressivement une économie basée sur la connaissance et à un niveau supérieur.
Pouvez-vous citer quelques initiatives et partenariats qui favorisent la coopération dans les technologies émergentes et le développement durable ?
Une chose qui nous intéresse particulièrement chez TP. HCM est le domaine des semi-conducteurs. Lors de leur rencontre la semaine dernière, les deux dirigeants ont également évoqué le dossier de la coopération dans le domaine du changement climatique. Ces accords portent sur le développement des ressources humaines et constituent certainement un aspect essentiel pour faire progresser la coopération entre les deux pays.
Que peuvent faire les deux parties pour créer un environnement permettant aux jeunes Vietnamiens d’acquérir les compétences nécessaires pour occuper des emplois plus qualifiés dans le domaine des semi-conducteurs ?
Notre récente subvention de 2 millions de dollars fait partie de cet effort de développement de la main-d’œuvre. Au cours des dernières semaines, j’ai eu l’occasion de parler avec huit sociétés de semi-conducteurs différentes présentes au Vietnam. Certaines entreprises telles que Synapse et Marvell cherchent à étendre leurs opérations et à recruter davantage de Vietnamiens pour occuper des postes d'ingénieurs, car la position de votre pays dans l'industrie des semi-conducteurs se développe. Cette évolution des semi-conducteurs sera importante pour la croissance, en particulier dans le Sud.
De plus, je pense qu’à mesure que ces entreprises se développeront, elles voudront certainement utiliser de l’énergie verte. Toutes les entreprises américaines que j’ai eu l’occasion de contacter à Ho Chi Minh-Ville ont confirmé vouloir installer des panneaux solaires sur les toits de leurs installations. L’énergie verte joue un rôle important dans la croissance et je suis heureux de voir la ville se concentrer sur cette question lors du Forum économique de Hô Chi Minh-Ville. HCM
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