S'exprimant avant son départ pour Pékin, le Premier ministre Anthony Albanese a qualifié cette visite de « pas très positif » dans la stabilisation des relations bilatérales tendues.
Il a également souligné qu’il s’agissait du résultat d’une approche patiente et réfléchie. Au cours de sa visite de quatre jours en Chine, le Premier ministre Anthony Albanese devrait assister à la plus grande foire d'importation de Chine à Shanghai et rencontrera le président Xi Jinping au début de la semaine prochaine.
Le Premier ministre australien Anthony Albanese et le président chinois Xi Jinping. (Photo : News.com.au)
La visite du Premier ministre Anthony Albanese en Chine revêt également une signification symbolique puisqu'elle intervient exactement 50 ans après la visite historique de l'ancien Premier ministre australien Whitlam en Chine en 1973.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, le Premier ministre Anthony Albanese a ajusté son approche à l'égard de la Chine, cherchant à nouer des liens plus amicaux avec son plus grand partenaire commercial tout en contrant l'influence croissante de Pékin dans le Pacifique. Après une période de tensions maximales en 2020, la Chine a supprimé la plupart des barrières commerciales entre les deux pays.
Selon le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Wang Wenbin, la Chine est disposée à coopérer avec l'Australie et considère la visite du Premier ministre Albanese comme une opportunité d'élargir la coopération et de promouvoir les relations.
« Les dirigeants chinois rencontreront le Premier ministre Albanese pour échanger leurs points de vue sur les relations bilatérales ainsi que sur les questions internationales et régionales d'intérêt commun. La Chine et l’Australie sont des partenaires stratégiques globaux avec de profonds intérêts communs et de larges perspectives de coopération.
"Les relations sino-australiennes sont dans l'intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples, et sont bénéfiques pour la paix et la stabilité dans la région et dans le monde", a souligné M. Uong Van Binh.
Pour Pékin, la visite du dirigeant australien offre une opportunité d’accéder plus facilement aux ressources australiennes et au secteur des énergies renouvelables. Pékin pourrait également solliciter le soutien de l’Australie pour accélérer son adhésion à l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP).
Toutefois, une série de tensions devraient également ternir la visite. La Chine se montre de plus en plus méfiante à l’égard des liens de sécurité croissants entre l’Australie et les États-Unis dans un contexte de concurrence croissante entre les deux pays.
Selon les analystes, pour améliorer les relations avec la Chine, M. Albanese devra également établir une distinction entre les avantages de cette relation et les alliances auxquelles le pays participe, comme l'AUKUS avec les États-Unis et le Royaume-Uni ou le Quad Diamond avec les États-Unis, l'Inde et le Japon.
Thu Hoai (Source : VOV.VN)
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