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Le Canada limite le nombre d'étudiants internationaux en raison de la crise du logement

VnExpressVnExpress23/01/2024


Le Canada réduira considérablement le nombre d’étudiants internationaux venant au pays et réduira le nombre d’emplois disponibles pour les étudiants diplômés internationaux, dans le but de limiter l’impact de l’immigration.

La politique, annoncée par le ministère canadien de l’Immigration (IRCC) le 22 janvier, entre en vigueur immédiatement et dure deux ans. Le nombre d'étudiants internationaux autorisés à entrer dans le pays en 2024 sera de 360 ​​000, soit une baisse de 35 % par rapport à l'année précédente.

Le ministre de l’Immigration, Marc Miller, a déclaré que le gouvernement introduirait un plafond pour les provinces et les territoires. Les demandes de permis d’études soumises à cette agence nécessiteront une lettre d’approbation locale.

De plus, à compter du 1er septembre, les étudiants inscrits à des programmes offerts dans le cadre de partenariats public-privé ne seront plus admissibles à un permis de travail post-diplôme (PTPD). Ce modèle est celui dans lequel une école publique accepte des étudiants internationaux, puis les envoie dans une école privée affiliée pour y suivre une formation. Les universités privées paient des frais aux universités publiques et les étudiants internationaux qui obtiennent un diplôme universitaire public postulent pour un PTPD.

Les permis de travail ne sont plus disponibles pour les conjoints d'étudiants internationaux de premier cycle comme auparavant, mais restent disponibles pour les étudiants de troisième cycle.

Une nouveauté est que les étudiants de master et d'autres programmes de troisième cycle de courte durée se verront accorder un permis de travail de trois ans après l'obtention de leur diplôme, au lieu de compter la durée du programme d'études.

Campus de l'Université de Toronto, Canada. Photo : Université de Toronto

Campus de l'Université de Toronto, Canada. Photo : Université de Toronto

Le Canada resserre les conditions d’admission des étudiants internationaux, dans un contexte d’augmentation du nombre d’immigrants. Selon Statistique Canada, au troisième trimestre de 2023, la population du Canada a augmenté d’environ 430 600 personnes, dont 96 % étaient des immigrants. Il s’agit de la croissance la plus rapide depuis plus de six décennies.

Le nombre d'étudiants titulaires d'un permis d'études en 2023 au Canada est supérieur à 1,02 million (y compris les anciens et les nouveaux permis), ce qui constitue également un record. L’augmentation du nombre d’étudiants internationaux a contribué à une grave pénurie d’appartements locatifs, ce qui a fait grimper les loyers. Les loyers nationaux ont augmenté de 7,7 % en décembre par rapport à l'année précédente, a indiqué Statistique Canada .

Selon IRCC, la réduction du nombre de nouveaux permis vise à garantir que les étudiants authentiques reçoivent le soutien qu’ils désirent et disposent des ressources dont ils ont besoin pour vivre une expérience d’études enrichissante au Canada. Dans le même temps, le pays a stabilisé le nombre total d’étudiants entrants et a allégé la pression sur le logement, les soins de santé et d’autres services.

La décision du gouvernement a suscité de nombreuses inquiétudes. Par exemple, en Ontario, la province la plus peuplée et qui abrite la plus grande concentration d’étudiants internationaux, certaines entreprises des secteurs de la restauration et de la vente au détail préviennent que cela créera des pénuries de main-d’œuvre temporaires.

L'Université de Toronto a salué l'annonce du gouvernement, affirmant qu'elle travaillerait avec les autorités sur l'attribution des permis d'études. Dans un communiqué, l’école a déclaré que les changements étaient « axés sur la lutte contre les abus systémiques commis par des acteurs spécifiques, et non destinés à avoir un impact négatif sur des universités comme Toronto ».

Auparavant, le Canada avait resserré de nombreuses réglementations relatives aux étudiants internationaux. Fin octobre 2023, le ministère canadien de l’Immigration a déclaré qu’il surveillerait de près la délivrance des permis d’études et recommanderait aux écoles d’améliorer les normes de service pour protéger les étudiants internationaux contre la fraude ou les difficultés de logement. Depuis le début de cette année, le Canada exige que les étudiants internationaux aient plus de 20 600 $ CA (15 200 $) dans leurs comptes, en plus des frais de scolarité et de voyage, pour obtenir un permis d’études. Le montant est le double de l’exigence de 10 000 $ CA, en vigueur depuis des décennies.

Le Canada est l’une des deux destinations les plus populaires auprès des étudiants internationaux au monde, à égalité avec les États-Unis. La raison est que la demande de permis de travail après l'obtention du diplôme est assez simple, avec une durée de 8 à 36 mois, selon la durée du programme d'études. L’éducation internationale rapporte plus de 22 milliards de dollars canadiens (16 milliards de dollars) à l’économie du pays chaque année.

Selon les chiffres de 2022, environ 40 % des étudiants étrangers au Canada viennent de l’Inde, les étudiants chinois venant en deuxième position avec environ 12 %. Le nombre d’étudiants vietnamiens est supérieur à 16 000.

Le coût des études de premier cycle au Canada est en moyenne d’environ 36 000 $ CA par an, y compris les frais de scolarité et de subsistance.

Binh Minh (selon Reuters, Statcan, IRCC )



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