Toutes les structures civiles et militaires de la région autonome kurde du nord-est de la Syrie seront intégrées au système institutionnel de l’État syrien.
Le président syrien par intérim Ahmed al-Sharaa (à droite) et le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS) Mazloum Abdi lors de la signature de l'accord le 10 mars. (Source : Rudawrc) |
Selon l'agence de presse RIA , le 10 mars, lors d'une réunion entre le président syrien par intérim Ahmed al-Sharaa et le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS) Mazloum Abdi, les deux parties sont parvenues à un accord pour fusionner toutes les structures civiles et militaires du Nord-Est en agences d'État, y compris le contrôle des postes frontières, des aéroports, ainsi que des champs de pétrole et de gaz.
En outre, les deux parties ont également conclu un accord de cessez-le-feu en Syrie, soulignant que l'accord est une affirmation que la communauté kurde est une partie inséparable de la Syrie, avec des droits civils stipulés dans la Constitution du pays.
Avant cette dernière initiative, le soir du 11 mars (heure locale), le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio avait déclaré que Washington saluait l'accord entre les forces kurdes soutenues par les Etats-Unis et le nouveau gouvernement syrien.
De même, les pays arabes ont décrit cela comme une étape importante vers le renforcement de la sécurité en Syrie.
Dans une déclaration sur la plateforme de médias sociaux X, le ministère saoudien des Affaires étrangères a salué la signature de l'accord et apprécié les mesures prises par les dirigeants syriens pour « maintenir la paix civile » dans le pays. Le gouvernement de Riyad réaffirme son plein soutien à l’unité, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Syrie.
"Cet accord est une étape importante vers le renforcement de la paix civile, le renforcement de la sécurité et de la stabilité, et la construction d'un État d'institutions et d'un État de droit", a déclaré le ministère qatari des Affaires étrangères.
Dans le même temps, le Koweït a souligné l’importance de l’accord dans la reconstruction des institutions de l’État syrien et le renforcement de la sécurité et de la stabilité dans le pays.
Le ministère jordanien des Affaires étrangères a qualifié cela de « pas important vers la reconstruction de la Syrie sur la base de la garantie de l’unité, de la souveraineté et de la stabilité, de la protection de la sécurité, de l’élimination du terrorisme et de la protection des droits de tous les Syriens frères ».
Du côté des Nations Unies (ONU), lors d'une conférence de presse le 11 mars, M. Stéphane Dujarric - porte-parole du Secrétaire général Antonio Guterres - a déclaré : « Nous saluons le nouvel accord signé entre les dirigeants du gouvernement intérimaire syrien et les FDS le 10 mars. »
Par ailleurs, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a exprimé l'espoir que cet accord soutiendra et favorisera une transition politique plus inclusive et crédible en Syrie, conformément aux principes de la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU, vers l'élaboration d'une nouvelle Constitution ainsi que des élections libres et équitables.
M. Pedersen a appelé les États-Unis, la Turquie et les partenaires régionaux à accroître leur soutien à la Syrie, notamment en promouvant un cessez-le-feu à l’échelle nationale et en recherchant des compromis substantiels pour assurer une paix et une stabilité durables dans le nord-est de la Syrie.
Source : https://baoquocte.vn/chinh-quyen-syria-co-dong-thai-gay-tieng-vang-ca-lhq-my-va-khoi-arab-dong-loat-hoan-nghenh-307239.html
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