Les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont publié des déclarations affirmant que quitter la CEDEAO "sans délai" était une "décision souveraine", selon l'AFP.
Aux prises avec la violence djihadiste et la pauvreté, les gouvernements des trois pays entretiennent des relations tendues avec la CEDEAO depuis les coups d'État au Niger en juillet 2023, au Burkina Faso en 2022 et au Mali en 2020.
Un manifestant tient une pancarte sur laquelle est écrit « A bas la CEDEAO » lors d'une manifestation le 14 janvier 2022 à Bamako, la capitale du Mali, contre les sanctions imposées par la CEDEAO au Mali et à son gouvernement militaire.
Le Premier ministre nigérien nommé par l'armée a critiqué le 25 janvier la CEDEAO pour ses "mauvaises intentions" après que le bloc ait largement évité une réunion prévue à Niamey, selon l'AFP.
Le Niger espérait avoir l'occasion de dialoguer pour résoudre ses différends avec les États membres de la CEDEAO qui se sont montrés froids envers Niamey, imposant de lourdes sanctions économiques et financières après le coup d'État qui a renversé le président Mohamed Bazoum.
Les trois pays ont été suspendus par la CEDEAO tandis que le Niger et le Mali font face à de lourdes sanctions. Ils ont durci leur position ces derniers mois et se sont regroupés au sein de « l’Alliance des États du Sahel ».
Le retrait de la France du Sahel, une région située le long du désert du Sahara en Afrique, suscite des inquiétudes quant à la propagation des conflits vers le sud, vers des pays comme le Ghana, le Togo, le Bénin et la Côte d'Ivoire, selon l'AFP.
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