Le document, signé par Celso Amorim, conseiller spécial du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, et le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, indique que les pays estiment que les négociations sont la seule solution viable à la « crise ukrainienne ».
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi. Photo : Reuters
Les deux pays soutiennent une conférence de paix internationale « qui se tiendrait à un moment approprié reconnu par la Russie et l'Ukraine, avec une participation égale de toutes les parties et une discussion équitable de tous les plans de paix », indique le communiqué.
« Les deux parties estiment que le dialogue et les négociations constituent la seule solution viable à la crise ukrainienne. Toutes les parties doivent créer les conditions pour la reprise du dialogue direct et promouvoir la désescalade jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu global soit mis en œuvre », indique le communiqué.
Des dizaines d'autres pays se sont désormais inscrits à une conférence de paix en juin, au cours de laquelle la Suisse, pays hôte, devrait ouvrir la voie à un processus de paix en Ukraine. Cependant, la Russie n’a pas été invitée à participer à la conférence et a rejeté à plusieurs reprises.
Le Brésil et la Chine ont également appelé toutes les parties impliquées à adhérer à trois principes pour désamorcer la situation : pas d’expansion du champ de bataille, pas d’escalade des combats et pas d’actions provocatrices de la part d’aucune des parties.
Le Brésil et la Chine ont déclaré que l’utilisation d’armes de destruction massive, en particulier d’armes nucléaires ou d’armes chimiques et biologiques, doit être condamnée, ajoutant dans le document que « tous les efforts possibles doivent être faits pour empêcher la prolifération des armes nucléaires et éviter les crises nucléaires ».
Huy Hoang (selon BNGTQ, Reuters)
Source : https://www.congluan.vn/bresil-trung-quoc-keu-goi-mot-hoi-nghi-hoa-binh-co-ca-nga-va-ukraine-post296652.html
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