Les responsables de l'information et des élections égyptiens ont démenti la possibilité d'organiser une élection présidentielle anticipée dans ce pays d'Afrique du Nord.
Selon la Constitution, la procédure d'élection du président égyptien doit commencer au moins 120 jours avant la fin du mandat du président en exercice, et l'annonce des résultats des élections doit prendre au moins 30 jours. (Source : AP) |
Selon la Constitution égyptienne, la procédure d'élection du président de la République doit commencer au moins 120 jours avant la fin du mandat présidentiel et l'annonce des résultats des élections doit prendre au moins 30 jours, a déclaré Diaa Rashwan, coordinateur général du Dialogue national et président de l'Autorité égyptienne de l'information (SIS).
Les explications de M. Dia Rashwan interviennent à un moment où les médias étrangers étaient en effervescence avec des rumeurs selon lesquelles le Caire organiserait des élections présidentielles anticipées. Ce responsable a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'élections anticipées, mais qu'elles se déroulaient simplement selon les procédures légales.
Le mandat du président Abdel-Fattah El-Sisi a commencé le 2 avril 2018 et se termine le 2 avril 2024. Cela signifie que les procédures de nomination et l’annonce de la date de l’élection présidentielle doivent avoir lieu avant le 3 décembre de cette année. Tout délai au-delà de cette période sera invalide.
La constitution égyptienne n’autorise des élections présidentielles anticipées que dans des circonstances exceptionnelles. Plus précisément, l’article 161 stipule que les élections auront lieu plus tôt que prévu si la Chambre des représentants vote une motion de censure contre le président. La procédure sera achevée après la présentation d’une pétition valide signée par au moins la majorité des membres de la Chambre des représentants et après l’approbation des deux tiers des membres de cet organe législatif.
En outre, le président dispose d'un mandat de 6 ans et ne peut occuper ce poste plus de 2 mandats consécutifs. Les candidats à la présidence doivent recevoir le soutien d'au moins 20 membres de la Chambre des représentants ou obtenir les signatures de soutien d'au moins 25 000 citoyens, le tout au scrutin secret direct.
Le secrétaire général du Dialogue national, Mahmoud Fawzi, a déclaré que certains avis affirmaient que la fin du mandat présidentiel le 30 juin était contraire à l'esprit de la Constitution.
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