(CLO) Le 22 novembre, 10 organisations non gouvernementales pro-palestiniennes ont demandé à un tribunal néerlandais d'ordonner l'arrêt des exportations d'armes vers Israël et des transactions avec les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, invoquant le grand nombre de victimes civiles dans le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
Selon le plaignant, en tant que signataire de la Convention sur le génocide de 1948, l’État néerlandais est tenu de prendre toutes les mesures raisonnables en son pouvoir pour prévenir le génocide.
L'avocat Wout Albers, représentant des groupes pro-palestiniens, a déclaré que les Pays-Bas n'avaient pas pris les mesures nécessaires en continuant à exporter des pièces d'armes et à coopérer militairement avec Israël. « Cela doit cesser immédiatement », a-t-il déclaré.
L'affaire, entendue par le tribunal de district de La Haye, citait une ordonnance de la Cour internationale de justice adressée à Israël en janvier pour mettre fin aux actes de génocide à Gaza.
Manifestation devant le tribunal le jour de l'audience d'un procès intenté par des ONG contre l'État néerlandais à La Haye, aux Pays-Bas, le 22 novembre. Photo : Reuters
Les plaignants ont cité « des morts et des blessés civils massifs et une dévastation sans précédent » pour affirmer qu’un génocide était en cours.
Ahmed Abofoul, conseiller juridique d'une des ONG, a déclaré que 80 de ses proches avaient été tués, dont de nombreux enfants, soulignant qu'en tant que citoyen néerlandais, l'État utilisait l'argent de ses impôts pour envoyer des armes à Israël.
Les ONG ont également cité les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) le 21 novembre contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense israélien, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
Les avocats de l'État néerlandais ont demandé au juge de rejeter la demande des ONG, arguant que le juge n'a pas l'autorité pour décider de la politique étrangère à l'égard d'Israël.
L'avocat néerlandais Reimer Veldhuis a déclaré au tribunal que « l'État néerlandais ne contribue pas aux attaques d'Israël sur la bande de Gaza (...) et ne maintient pas de colonies » dans les territoires palestiniens occupés.
Le tribunal se prononcera sur la demande des ONG pro-palestiniennes le 13 décembre. Entre-temps, après que la CPI a émis un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien, les Pays-Bas ont annoncé le 21 novembre que la visite du ministre des Affaires étrangères Caspar Veldkamp en Israël avait été reportée.
Ngoc Anh (selon Reuters)
Source : https://www.congluan.vn/toa-an-ha-lan-duoc-yeu-cau-ra-lenh-dung-xuat-khau-vu-khi-sang-israel-post322578.html
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