Le 30 octobre, la Chine a réagi avec force après que la Commission européenne (CE) a annoncé les résultats définitifs de son enquête anti-subventions sur ses véhicules électriques.
L'UE imposera de nouveaux droits de douane pouvant atteindre 35,3 %, en plus des droits de douane actuels de 10 % sur les véhicules électriques importés de Chine. (Source : Reuters) |
Un porte-parole du ministère chinois du Commerce a déclaré que la Chine avait souligné à plusieurs reprises que l'enquête menée par l'Union européenne (UE) comportait de nombreux points déraisonnables, n'était pas conforme à la réglementation et constituait un acte de protectionnisme au nom de la « concurrence loyale ».
Pékin n’a pas accepté cette décision et a porté l’affaire devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Dans le même temps, nous continuerons d’appliquer toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits et intérêts légitimes des entreprises nationales.
Le porte-parole du ministère chinois du Commerce a ajouté que le pays avait également noté que la partie européenne avait déclaré qu'elle continuerait à négocier sur les engagements de prix.
Pékin prône la résolution des conflits commerciaux par le dialogue et la négociation.
La Chambre de commerce chinoise dans l'UE a également exprimé sa profonde déception face aux mesures « protectionnistes » et « arbitraires » du bloc, et s'est inquiétée du manque de progrès significatifs dans les négociations visant à trouver une alternative aux tarifs douaniers.
Plus tôt, le 29 octobre, le bloc des 27 membres avait convenu d'imposer des droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques importés de Chine après que les négociations avec Pékin n'aient pas permis de parvenir à un accord pour mettre fin à l'impasse.
Dans sa décision finale publiée aujourd'hui, la CE a confirmé que l'UE imposerait un nouveau tarif pouvant atteindre 35,3 %, en plus du tarif actuel de 10 % sur les véhicules électriques importés de Chine.
Plus précisément, la taxe sur les constructeurs chinois de véhicules électriques sera de 17 % pour les voitures de BYD, de 18,8 % pour celles de Geely et de 35,3 % pour celles de l'entreprise publique SAIC. Geely possède des marques telles que Polestar et Volvo en Suède, tandis que SAIC possède le britannique MG, l'une des marques de voitures électriques les plus vendues en Europe.
La CE a déclaré que les droits antidumping étaient nécessaires pour contrer les subventions injustes de la deuxième plus grande économie mondiale, notamment les incitations financières, les terrains, les batteries et les matières premières vendues en dessous des prix du marché.
Selon la CE, la surcapacité de production de la Chine est estimée à 3 millions de véhicules électriques par an, soit deux fois la taille du marché de l'UE.
Source : https://baoquocte.vn/trung-quoc-eu-tinh-hinh-them-cang-bac-kinh-phan-ung-manh-ban-tin-den-wto-291928.html
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