X affirme que sur la base du consentement de l'utilisateur, la plateforme collectera et utilisera des informations biométriques à des fins de sécurité, de sûreté et d'identification. Selon Fortune , bien que la plateforme ne définisse pas spécifiquement ce que signifient les informations biométriques, le terme fait généralement référence à des caractéristiques biologiques telles que la reconnaissance faciale, les empreintes digitales ou la reconnaissance vocale.
Selon les nouvelles conditions, l'entreprise stocke également des données sur les antécédents personnels des utilisateurs, notamment leur formation et leur expérience professionnelle. La plateforme d'Elon Musk indique que ces informations sont utilisées pour recommander des emplois aux utilisateurs, aider les employeurs à trouver des candidats potentiels et afficher des publicités plus pertinentes.
Cela pourrait ouvrir la voie à X Hiring, un prochain outil de recrutement qui est en mode bêta pour les organisations vérifiées. En mai, Elon Musk a acheté la startup de recrutement de talents Laskie, ce qui pourrait être considéré comme une étape vers le plan du milliardaire américain de transformer X en une super application.
X indique que les utilisateurs peuvent accéder à leurs propres données, les supprimer ou modifier les paramètres de données à tout moment.
En juillet, un recours collectif a accusé X d'avoir stocké des données biométriques sans le consentement des utilisateurs. Les plaignants affirment que la plateforme d'Elon Musk collectait et stockait des informations d'identification à partir de chaque photo d'un visage téléchargée sur X.
La collecte de données biométriques a toujours été controversée en raison de préoccupations concernant la confidentialité publique. Car si un numéro de carte de crédit ou un numéro de sécurité sociale est compromis, il peut toujours être modifié, mais pas les informations biométriques de cette personne.
Brad Smith, fondateur de l'agence numérique Succeed Digital, estime que le stockage des données biométriques, de la profession ou de l'éducation des utilisateurs peut avoir des effets à la fois positifs et négatifs.
Par exemple, la reconnaissance d’empreintes digitales ou faciale permet une authentification des utilisateurs plus sûre et plus pratique. En outre, les données sur l’éducation et la profession peuvent faciliter la recherche d’emploi. Cependant, la conservation des données comporte de nombreux risques. Il est de la responsabilité de X de protéger ces données, mais il n’y a aucune garantie.
Smith explique que les entreprises ou les gouvernements pourraient utiliser ces informations à des fins de surveillance sans le consentement des utilisateurs, et que le stockage des antécédents scolaires et professionnels pourrait conduire par inadvertance à des pratiques discriminatoires. Les algorithmes peuvent utiliser ces données pour prendre des décisions, créant ainsi des biais dans le recrutement et le réseautage.
L'ancien ingénieur et chercheur scientifique chez Nvidia, Jacopo Pantaleoni, est beaucoup plus pessimiste quant aux nouveaux changements de politique. Il a averti que le projet de collecte de données biométriques crée un précédent dangereux. À court terme, si l’utilisation de ces marqueurs devait être plus largement adoptée, elle pourrait établir un système qui rendrait impossible pour les utilisateurs de rester anonymes en ligne, érodant ainsi les notions de confidentialité en ligne, a déclaré Pantaleoni.
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