L'Arménie, ancienne république soviétique limitrophe de la Géorgie, de l'Azerbaïdjan, de l'Iran et de la Turquie, compte depuis longtemps sur la Russie comme allié majeur, même si le Premier ministre Pashinyan a provoqué la colère du Kremlin en remettant en cause les fondements de cette alliance, selon Reuters.
Interrogé sur la réforme des forces armées arméniennes, Pashinyan a déclaré à la radio publique arménienne : « Nous devons comprendre avec qui nous pouvons réellement entretenir des relations militaro-techniques et de défense. »
« Dans le passé, cette question était simple car il n'y avait pas de telle question et il n'y avait aucune difficulté à élaborer un concept. Dans le passé, 95 à 97 % de nos relations de défense étaient basées sur la coopération liée à la Fédération de Russie. « Or, cette situation ne peut pas être maintenue pour des raisons à la fois objectives et subjectives », a souligné M. Pashinyan.
Selon M. Pashinyan, l’Arménie devrait réfléchir aux relations de sécurité qu’elle devrait construire avec les États-Unis, la France, l’Inde et la Géorgie.
M. Pashinyan a déclaré que la Russie n'avait pas fait ce que l'Arménie pensait qu'elle aurait dû faire lorsque l'Azerbaïdjan a lancé une opération militaire éclair contre les séparatistes arméniens ethniques dans la région contestée du Haut-Karabakh en septembre 2023 et a repris le contrôle de cette zone après 3 décennies.
Pendant ce temps, la Russie affirme que c'est l'incapacité du Premier ministre Pashinyan à contrôler les rivalités complexes dans la région du Caucase du Sud qui a conduit à la défaite des séparatistes du Haut-Karabakh en 2023.
De son côté, l'Azerbaïdjan a accusé la France de semer les graines d'une nouvelle guerre en fournissant des armes à l'Arménie, selon l'AFP.
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