Le 28 février, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a affirmé que Bakou n’avait pas l’intention d’attaquer l’Arménie.
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| Les ministres des Affaires étrangères d'Arménie, d'Allemagne et d'Azerbaïdjan se sont rencontrés à Berlin le 28 février. (Source : Ministère des Affaires étrangères d'Arménie) |
Le mois dernier, le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a souligné que « toute violation de l’intégrité territoriale de l’Arménie serait inacceptable et aurait de graves conséquences » sur les relations de l’UE avec l’Azerbaïdjan.
En réponse à la déclaration ci-dessus, lors d'une réunion avec la délégation économique allemande, le président Aliyev a critiqué les commentaires de M. Borrell comme étant « une menace cachée pour l'Azerbaïdjan » et a affirmé que Bakou n'avait pas l'intention d'attaquer l'Arménie et était engagé dans des négociations de paix, a rapporté la première chaîne d'information arménienne.
L'Arménie a exprimé son inquiétude face à une nouvelle offensive azerbaïdjanaise après que Bakou a pris le contrôle du Haut-Karabakh lors d'un raid éclair en septembre dernier.
Après cette campagne, plus de 100 000 Arméniens ayant quitté le Haut-Karabakh ont fui vers l’Arménie.
Le président Aliyev a fait cette déclaration alors que les ministres des Affaires étrangères d'Arménie et d'Azerbaïdjan tenaient des pourparlers de paix à Berlin, en Allemagne, pour résoudre le conflit qui dure depuis des décennies entre les deux pays voisins de la région du Caucase.
Erevan et Bakou ont confirmé plus tôt leur intention d'organiser une réunion à Berlin pour résoudre les problèmes bilatéraux, à la suite d'un accord tripartite négocié par le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et le chancelier allemand Olaf Scholz à Munich, en Allemagne, plus tôt ce mois-ci.
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