Face au risque que les tensions à la frontière israélo-libanaise poussent la région vers un conflit généralisé, les États-Unis, l’Union européenne (UE) et de nombreux pays arabes ont lancé un appel conjoint à un cessez-le-feu.
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| Le président français Emmanuel Macron et son homologue américain Joe Biden se sont rencontrés en marge de la 79e session de l'Assemblée générale des Nations Unies pour discuter des efforts visant à désamorcer la situation au Liban. (Source : AFP) |
Selon une déclaration conjointe du président américain Joe Biden et de son homologue français Emmanuel Macron, les pays ont travaillé ensemble ces derniers jours pour lancer un appel conjoint à un cessez-le-feu temporaire afin de créer une opportunité pour une diplomatie réussie et d'éviter une nouvelle escalade.
Cet appel conjoint a désormais reçu l’approbation de l’UE, des États-Unis, de l’Australie, du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis (EAU) et du Qatar.
L'agence de presse AFP a cité un haut responsable américain qui a déclaré que l'appel des deux pays à un cessez-le-feu "constitue une avancée importante pour la situation au Liban, compte tenu de tout ce qui s'est passé là-bas".
Un autre responsable américain a déclaré que le Liban et Israël devraient décider « dans les prochaines heures » s'ils acceptent ou non l'appel, ajoutant : « Nous avons eu cette conversation avec les parties concernées et pensons que c'est le bon moment. »
Les États-Unis ont également estimé que la possibilité d’une attaque terrestre israélienne contre le Liban n’était pas « imminente ».
La porte-parole du ministère américain de la Défense, Sabrina Singh, a réitéré la position de Washington selon laquelle il y a encore du temps et de l'espace pour des efforts diplomatiques, soulignant : « Nous voulons voir une solution diplomatique et une solution pour empêcher un conflit à grande échelle. »
Auparavant, la France et les États-Unis avaient proposé un cessez-le-feu de 21 jours au Liban pour faciliter les négociations visant à apaiser les tensions.
Du côté israélien, l'agence de presse TASS a cité le 25 septembre le représentant permanent du pays auprès des Nations Unies qui a déclaré : « Si la diplomatie ne peut pas ramener nos citoyens chez eux, nous utiliserons toutes les mesures possibles dans le cadre du droit international pour atteindre nos objectifs. »
Selon le diplomate, Israël « a les moyens et les capacités pour atteindre cet objectif ».
Le 25 septembre, le chef d'état-major des forces de défense israéliennes, le général Herzi Halevi, a également révélé la possibilité que l'armée du pays entre au Liban, dans le contexte des bombardements par des avions de chasse israéliens de cibles du Hezbollah de l'autre côté de la frontière.
« Nous entendons les avions ici, nous attaquons toute la journée. A la fois pour ouvrir la voie à notre éventuelle entrée, et pour continuer à attaquer le Hezbollah », a déclaré le général Halevi.
Source: https://baoquocte.vn/tinh-hinh-liban-sap-co-hanh-dong-quyet-dinh-israel-he-lo-ke-hoach-neu-ngoai-giao-that-bai-my-tin-van-con-con-duong-tranh-guom-dao-287723.html
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