Après le précédent cycle de négociations à Bruxelles (Belgique), les deux parties étaient très optimistes et pleines d'espoir que ce cycle de négociations à Osaka conclurait avec succès le processus de négociation de cinq ans sur l'accord de libre-échange entre l'UE et l'Australie.
Les deux parties n’ont que de légers désaccords sur le contenu de l’ouverture du marché de l’UE aux produits agricoles australiens. L’UE a donc été surprise et choquée lorsque l’Australie a soudainement formulé des exigences plus élevées tout en sachant que l’UE ne pourrait pas les satisfaire ou que si un compromis pouvait être trouvé, cela prendrait plus de temps (car l’UE devait unifier les points de vue de tous les membres).
De plus, l’Australie a également mis fin unilatéralement au cycle de négociations lorsqu’elle n’a pas obtenu de concessions de la part de l’UE. Ni l’UE ni les pays extérieurs ne peuvent se débarrasser du sentiment que l’Australie a intentionnellement modifié ses exigences envers l’UE dans les négociations pour forcer l’UE à faire davantage de concessions ou pour avoir une raison de mettre fin unilatéralement au cycle de négociations d’Osaka.
Le Premier ministre australien Anthony Albanese
Du côté australien, il y a deux raisons à cela. Tout d’abord, le gouvernement australien veut utiliser l’attention particulière portée au secteur agricole, aux agriculteurs et aux économistes agricoles pour neutraliser l’un des atouts de l’opposition, surtout après l’échec du gouvernement lors du récent référendum sur les peuples autochtones.
Deuxièmement, le gouvernement australien évite délibérément de donner à la Chine le sentiment d’être trahie en promouvant à la fois la normalisation et l’amélioration des relations avec la Chine (le Premier ministre australien a récemment visité la Chine) et en cherchant en même temps à échapper à la Chine en établissant une zone de libre-échange avec l’UE.
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