(NLDO) - La maladie qui affecte de nombreuses personnes aujourd'hui pourrait être la raison pour laquelle les mammouths géants n'existent plus sur Terre.
Dans un article publié dans la revue scientifique Earth History and Biodiversity, une équipe d'auteurs d'Israël, d'Italie et de Russie suggère que les allergies au pollen pourraient expliquer l'extinction des mammouths.
Cela peut paraître étrange, mais à la fin de la période glaciaire, l'habitat de ces animaux géants pourrait être recouvert de « nuages » remplis de pollen.
L'essor des plantes après la période glaciaire pourrait avoir été la cause de l'extinction des gigantesques espèces - Illustration AI : ANH THU
L'équipe s'est concentrée sur les mammouths laineux (Mammuthus primigenius) qui ont vécu pendant la période glaciaire, il y a environ 2,6 à 11 700 ans.
Après la période glaciaire, la population de mammouths laineux a diminué de façon spectaculaire. Il y a 10 000 ans, seule une petite population survivait sur l'île isolée de Wrangel, dans le nord-est de la Russie, jusqu'à il y a environ 4 000 ans.
La cause de la disparition de cette créature géante reste controversée. Les raisons invoquées sont multiples : consanguinité, chasse excessive par les humains, changements environnementaux...
Selon Live Science, de nouvelles recherches ont recréé l'environnement pendant la transition de l'ère glaciaire à la période chaude qui a suivi.
Ce changement soudain a provoqué une explosion de végétation dans les terres glaciales où vivaient les mammouths, y compris tellement de fleurs qu'elles ont créé des nuages de pollen.
Ce serait une tragédie pour une espèce qui vit dans les régions gelées depuis de nombreuses générations, qui n’est pas habituée à l’exposition au pollen et qui a un très bon odorat.
Les auteurs soutiennent que les allergies peuvent avoir perturbé certaines fonctions importantes de la vie des mammouths.
Ils utilisaient leur odorat pour trouver de la nourriture et des partenaires, pour naviguer pendant la migration et pour éviter les prédateurs. C'est donc la trompe sensible et habile qui a condamné le mammouth.
Ces résultats de recherche ne sont que des hypothèses basées sur des arguments concernant les facteurs environnementaux et biologiques de l’espèce.
Les auteurs espèrent trouver des preuves directes dans d’autres études.
Une façon de confirmer si les mammouths souffraient d’allergies est d’examiner les estomacs de « momies » naturelles trouvées dans la Sibérie glacée, qui peuvent contenir des traces de pollen et d’autres plantes allergènes.
Ensuite, pour déterminer si ces produits chimiques provoquaient réellement des réactions allergiques chez les mammouths, les chercheurs ont proposé de rechercher les protéines du système immunitaire que le corps produit lors d’une réaction allergique.
L’une des principales protéines est l’immunoglobuline E (IgE), qui est produite dans les intestins puis excrétée. Des tests sur des excréments de mammouth fossilisés pourraient donc être utiles.
Il existe désormais des preuves solides pour étayer cette hypothèse : des échantillons d’ADN anciens indiquent que les derniers mammouths laineux de l’île Wrangel ont perdu la capacité de sentir certaines plantes à fleurs.
Source : https://nld.com.vn/phat-hien-cuc-soc-ve-thu-khien-ma-mut-tuyet-chung-196240927111840157.htm
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