(HNMO) - Hier, 7 juin, l'Assemblée nationale japonaise a promulgué une loi sur la nationalisation des installations de fabrication d'équipements de défense, créant ainsi un système d'acquisition ou mettant en œuvre un mécanisme d'externalisation pour soutenir les entreprises de fabrication d'équipements de défense en difficulté.
Une nouvelle législation visant à soutenir l'industrie de la défense en renforçant ses bases de production et de développement de produits a été adoptée à la majorité des voix de l'assemblée bicamérale japonaise.
En conséquence, si les entreprises ont des difficultés à maintenir leurs activités de production liées à la défense, l’État achètera des usines et des installations connexes pour produire des équipements jugés indispensables aux Forces d’autodéfense japonaises (JSDF) ou externalisera le processus de production à des entreprises extérieures.
Grâce à ce nouveau système, le Japon espère réduire la charge d’investissement initiale des entreprises chargées de reprendre les opérations de fabrication d’équipements de défense. À partir de là, il s’agira de maintenir les installations de développement et de production d’équipements de défense du pays.
Dans la stratégie de sécurité nationale révisée annoncée en décembre 2022, le gouvernement japonais a souligné l’importance de renforcer la production d’équipements de défense et les installations technologiques, et a évalué ces installations comme représentant des « capacités de défense nationale ».
En vertu de la loi, le gouvernement fournira un soutien financier direct aux entreprises qui s’efforcent de diversifier leurs chaînes d’approvisionnement, de rationaliser leurs processus de production, de renforcer la cybersécurité et de faire évoluer leurs activités.
Le Japon va également créer un fonds pour subventionner le coût de modification des spécifications et des performances des équipements de défense afin de promouvoir les exportations vers d’autres pays.
La nouvelle loi aborde également les opérations de sécurité de l’information. Les informations sur les équipements de défense fournies par le ministère de la Défense sont considérées comme confidentielles. Les employés de l'entreprise ou d'autres personnes qui divulguent des informations risquent jusqu'à un an de prison ou une amende pouvant aller jusqu'à 500 000 yens.
Les entreprises devront également répondre aux enquêtes du ministère de la Défense afin que le gouvernement puisse obtenir une image complète de la chaîne d’approvisionnement en équipements de défense.
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