L'agence de presse Reuters a cité deux responsables américains anonymes affirmant que l'armée américaine continuait de mener des frappes aériennes sur des cibles houthies au Yémen dans la soirée du 12 janvier.
La dernière attaque américaine a visé une station radar houthie dans la capitale Sanaa. Il s'agit d'une cible clé dans les efforts de l'armée américaine pour arrêter les attaques des Houthis dans la mer Rouge, ont déclaré des responsables américains.
L'incident est survenu un jour après des dizaines de frappes menées par la coalition américano-britannique sur des installations appartenant au groupe soutenu par l'Iran.
Un avion de chasse de la coalition dirigée par les États-Unis décolle pour mener des frappes aériennes contre des cibles militaires houthies au Yémen. (Photo : Reuters)
Selon Tass , la chaîne de télévision Al Masirah, propriété des Houthis, a également rapporté que des avions militaires américains et britanniques ont mené une nouvelle frappe aérienne sur la capitale du Yémen, Sanaa.
Il n’a pas encore confirmé son implication dans la nouvelle attaque.
Auparavant, les forces armées américaines et britanniques avaient mené des attaques aériennes, navales et sous-marines contre des cibles houthies dans plusieurs villes du Yémen, notamment Sanaa et Hodeidah.
L'armée américaine a déclaré avoir utilisé plus de 150 types de munitions pour frapper 60 cibles dans 28 localités houthies.
Le Pentagone a déclaré que la frappe américano-britannique avait « dégradé la capacité des Houthis à mener des attaques de missiles et de drones ».
Le président américain Joe Biden a déclaré que les frappes avaient été menées en réponse aux « attaques sans précédent des Houthis » en mer Rouge.
La Maison Blanche a déclaré que depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas en octobre dernier, plus de 50 pays ont été touchés par 27 attaques des Houthis contre des navires commerciaux en mer Rouge.
Les Houthis ont déclaré que la première frappe américano-britannique avait tué cinq combattants et ont promis de riposter et de continuer à attaquer les navires, des actions qui, selon eux, visaient à soutenir les Palestiniens contre Israël.
Hua Yu (Source : Reuters, Tass)
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