Les cheveux de la mère sont blancs comme des nuages blancs, toute sa vie.
Des fils blancs jusqu'au bout de la pluie et du soleil
La canne montre lentement le chemin
La mère s'appuie sur les minces morceaux de temps
Ce printemps nous n'avons pas eu le temps de visiter
Le train est bondé et les enfants sont trop jeunes.
Les enfants rappellent souvent à leur mère leur amour.
L'appel de grand-mère continue d'appeler de loin
Je sais que ma mère entre et sort à cette heure-ci.
Bavardages des voisins du printemps
Les yeux de maman sont faibles mais gardent toujours la partie la plus brillante
Bien que petite, la lumière devant le porche
Le printemps va et vient
La soie si jeune ne rend pas les cheveux de la mère verts
Quelle quantité de soleil est concentrée sur l'aîné
Combien d'amour pour les petits-enfants d'être grand-mère
La mère n'est jeune que par une part de désir
Sur une partie du bâton pour entrer et sortir.
TRAN QUANG QUY
Commentaire:
Le poète Tran Quang Quy est un homme qui a écrit de nombreux poèmes magnifiques et envoûtants sur sa mère et la campagne où il est né et a grandi avec tant d'amour et de gratitude. Je suis toujours très impressionné par le poème qu'il a écrit : « La mère moissonne le champ ou le champ moissonne la mère ». Sa poésie est bonne dans de telles adversités. Mars est le printemps avec une journée pour les femmes et les mères. Le poème « Le printemps chez maman » est une découverte poétique plutôt subtile. Le printemps est souvent la saison où les bourgeons verts de la nature bourgeonnent, tandis que la mère vieillit et se fane, mais dans la perspective et le sentiment du poète, il a reconnu une vitalité, un printemps durable qui a été ravivé par la mère.
« Le printemps chez maman » commence ainsi : « Ses cheveux sont blancs comme des nuages blancs, toutes ses années / Les mèches blanches atteignent le bout de la pluie et du soleil ». Il n'a pas dit la fin des années et des mois où le temps s'écoule selon la loi, mais « la fin de la pluie et du soleil ». Ce fut la fin des difficultés et des souffrances de la mère. L'image d'une mère apparaissant avec des cheveux blancs et une canne dans l'espace du printemps est obsédante et évoque de nombreuses associations dans une situation : « Ce printemps, nous n'avons pas eu le temps de visiter » lorsque « le train du Têt est bondé et les enfants sont trop jeunes ». Ce poème a été écrit par le poète en 1984, nous rappelant une période difficile où le pays venait de passer la guerre et la difficile période de subventions. C'est la situation désastreuse des petits-enfants : « L'appel de grand-mère appelle encore de loin » qui a réveillé dans l'esprit du poète l'image : « Sachant qu'à cette heure, la mère entre et sort / Le voisin du printemps gazouille ». Le printemps arrive, le Têt arrive, les scènes de retrouvailles familiales font mal au cœur du lecteur lorsque la mère attend son enfant seule au loin.
Le poème est comme un film au ralenti, soudain scintillant de deux vers beaux et touchants : « Les yeux de la mère sont faibles, mais gardent toujours la partie la plus brillante / Même si elle est petite, elle brille devant le porche. » Un condensé d'humeur, une vitalité printanière en son cœur. La lumière devant le porche est remplie d’espoir. Sur le porche, il y avait une marche où maman s'asseyait souvent pour mâcher du bétel ; Le porche est un endroit pour abriter la mère du soleil et de la pluie. Le poème est vraiment envoûtant.
La dernière strophe est différente des trois premières en ce que les six vers ouvrent un nouvel espace, une nouvelle humeur alors qu'il continue à s'inquiéter : « Le printemps viendra et partira / Une jeune soie comme celle-là ne peut pas rendre verts les cheveux de la mère ». Un paradoxe, une vérité, une réflexion. C'est l'expérience qui a fait prendre conscience au poète de manière proactive : « Tout le soleil est concentré sur le fils aîné. » Ici, le soleil est le chaud rayon de soleil de l'amour humain. Une mère subit tant de pertes pour souhaiter le meilleur à ses enfants et petits-enfants : « Quel amour pour ses petits-enfants d'être grand-mère ! » Quel sacrifice silencieux, silencieux et pourtant noble. Les deux derniers vers reflètent profondément la jeunesse fragile de la mère mais sont remplis d'amour et d'affection, sauvés et chéris : « Mère n'est jeune que par une part de désir / Par une part de canne sur laquelle on s'appuie pour entrer et sortir ». C'est aussi la source de la vie de la mère, l'espoir de la vie de la mère, la petite joie de la mère. Le début du poème a l'image d'une canne et la fin du poème est aussi la canne, c'est comme un support du printemps de la vie de la mère. À deux reprises, le poète souligne qu’« une partie » ne définit pas seulement la quantité, mais qu’elle est une énergie soudaine issue de la qualité. Parce que plus que quiconque, dans le cœur de chaque poète, chaque personne a l'image d'une mère et comprendre « le printemps chez la mère » est un cadeau spirituel inestimable pour une mère avec tant d'amour et de respect.
Source : http://baolamdong.vn/van-hoa-nghe-thuat/202503/mua-xuan-noi-me-c0466fc/
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