Le changement au Moyen-Orient en faveur d'Israël est considéré comme la base pour que Tel-Aviv crée une position pour négocier un cessez-le-feu à Gaza.
Israël et le Hezbollah ont conclu un cessez-le-feu en novembre. La situation en Syrie semble également marquer la fin de la confrontation militaire et l'avènement d'un nouveau système politique. L’attention se concentre désormais sur les efforts des diplomates pour tirer parti de cette dynamique afin de faire pression en faveur d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Ce plan montre des signes positifs.
Des chars israéliens apparaissent près de la frontière de Gaza le 11 décembre
Le Hamas cède ?
Le Wall Street Journal a rapporté hier que le Hamas avait cédé à deux des principales exigences d'Israël pour parvenir à un cessez-le-feu, notamment permettre aux troupes israéliennes de stationner temporairement à Gaza et fournir une liste d'otages qui seront libérés si Israël s'engage à respecter la clause de non-attaque.
La majorité des membres de l'ONU exigent un cessez-le-feu à Gaza, les États-Unis s'y opposent
La question de la présence militaire israélienne est depuis longtemps un point de friction qui a provoqué l’échec des négociations précédentes. L’effondrement du régime de l’ancien président syrien Bachar al-Assad a causé des dommages géopolitiques importants aux alliés du Hamas tels que l’Iran et le Hezbollah. La dernière proposition, avancée par les négociateurs égyptiens et soutenue par des médiateurs tels que les États-Unis et le Qatar, s'appuie sur la dynamique du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah en novembre.
Le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de Gaza, endommagé le 11 décembre
Le 11 décembre, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a eu un entretien téléphonique avec son homologue américain Lloyd Austin, déclarant qu'"il y a désormais une opportunité de parvenir à un nouvel accord". Le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan s'est également rendu hier en Israël, puis en Égypte et au Qatar, dans l'espoir de parvenir à un accord de cessez-le-feu avant la fin du mandat du président Joe Biden. L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 11 décembre une résolution appelant à un cessez-le-feu et à la libération inconditionnelle des otages à Gaza. Toutefois, cette démarche risque d'être purement symbolique, comme les fois précédentes, lorsqu'une résolution similaire avait été rejetée par les États-Unis au Conseil de sécurité le mois dernier. Avant que les démarches diplomatiques ne progressent clairement, les bombes continuaient de tomber sur Gaza. Les responsables de la santé de Gaza affirment que les frappes aériennes israéliennes d'hier ont tué au moins 35 personnes.
Utiliser l'influence de la Syrie
L’expansion de l’influence politique est considérée comme un facteur fondamental pour gagner en influence à la table des négociations, et Israël aurait exploité le vide laissé par la chute du régime Assad en Syrie. Al Jazeera a rapporté hier que l'armée israélienne a mené cette semaine des frappes aériennes sur près de 500 cibles en Syrie pour détruire des infrastructures militaires qui, selon Israël, devaient empêcher que des armes ne tombent entre les mains des forces de l'opposition qui pourraient menacer Israël. Cette action militaire d’Israël a été condamnée par de nombreux pays, dont la Russie, mais les États-Unis continuent de soutenir Tel-Aviv.
Tsahal : Israël frappe 320 cibles, détruisant plus de 70% des capacités militaires syriennes
Selon Reuters, le moment est politiquement favorable pour que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu finalise l'ordre de cessez-le-feu. Le 9 décembre, le Premier ministre israélien a déclaré que les développements en Syrie rendaient le Hamas encore plus isolé et qu’il pourrait envisager de faire des concessions. Un responsable palestinien au courant des discussions a déclaré qu'il y avait une « fièvre de négociations » alors que les parties continuaient à proposer des idées. Pour M. Netanyahu, il serait plus commode de demander au Hamas de faire des concessions maintenant, alors que la position d'Israël est en hausse, tandis que le Hezbollah ou la Syrie ne représentent plus de menaces significatives.
Le commandement central américain (CENTCOM) a annoncé le 11 décembre qu'un haut représentant militaire américain était arrivé à Beyrouth, au Liban, pour superviser le premier retrait des forces israéliennes, dans le cadre du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah entré en vigueur le 27 novembre. Sur le réseau social X, le CENTCOM a déclaré que l'armée israélienne s'est retirée de la ville d'al-Khiam, au sud du Liban et que les forces armées libanaises reprendront la place. Depuis le cessez-le-feu, Israël et le Hezbollah s’accusent mutuellement à plusieurs reprises d’avoir violé l’accord, mais jusqu’à présent, le cessez-le-feu n’a pas été rompu.
Source : https://thanhnien.vn/lua-trung-dong-co-dang-ha-nhiet-185241213000201071.htm
Comment (0)