L'administration Trump envisage d'imposer des restrictions de voyage totales ou partielles aux citoyens de dizaines de pays dans le cadre d'une nouvelle interdiction d'entrée aux États-Unis, selon des sources proches du dossier et une note consultée par Reuters.
Plus de 40 pays figurent sur la liste des pays auxquels les États-Unis envisagent d’imposer des interdictions ou des restrictions de voyage. (Source : gouvernement américain) |
Le mémorandum énumère 41 pays répartis en trois groupes distincts. Le premier groupe de 10 pays, comprenant l'Afghanistan, l'Iran, la Syrie, Cuba et la Corée du Nord, sera confronté à une suspension totale de la délivrance de visas.
Pour le deuxième groupe, cinq pays seront confrontés à une suspension partielle, affectant les visas touristiques, étudiants et autres types de visas d'immigration, à quelques exceptions près. Dans ce cas, les voyageurs d’affaires fortunés peuvent être autorisés à entrer, mais pas ceux qui voyagent avec un visa d’immigrant ou de touriste.
Dans le troisième groupe, un total de 26 pays, dont la Biélorussie, le Pakistan et le Turkménistan, pourraient voir leurs délivrances de visas américains partiellement suspendues si leurs gouvernements « ne parviennent pas à faire des efforts pour corriger les déficiences dans un délai de 60 jours ».
La liste est susceptible d'être modifiée et n'a pas encore été approuvée par le gouvernement, a indiqué un responsable américain anonyme.
Le New York Times a également fait état de la liste des pays envisagés pour des restrictions de visa, mais a déclaré que la liste n'avait pas encore été approuvée par le gouvernement.
Les porte-parole de plusieurs agences ont refusé de commenter ou n'ont pas répondu aux demandes de commentaires. Le département d'État n'a pas non plus immédiatement répondu à une demande de commentaire de Reuters .
Mais le Département d'État a précédemment déclaré qu'il suivait l'ordre du président Trump et qu'il était « déterminé à protéger la nation et ses citoyens en maintenant les normes les plus élevées de sécurité nationale et de sécurité publique tout au long du processus de visa », tout en refusant de discuter de délibérations internes spécifiques.
Le président Trump avait également publié le 20 janvier un décret exigeant des contrôles de sécurité renforcés pour tout étranger souhaitant entrer aux États-Unis, afin de prévenir les menaces à la sécurité nationale. L’ordonnance exige également que les membres du cabinet soumettent une liste de pays proposés vers lesquels les voyages devraient être partiellement ou totalement suspendus en raison de « l’insuffisance des informations sur les tests et le dépistage ».
Cette mesure fait partie d’une campagne de répression contre l’immigration lancée par M. Trump au début de son deuxième mandat.
Cela rappelle également l’interdiction de voyager dans sept pays à majorité musulmane pendant le premier mandat du président Trump, une politique qui a subi plusieurs révisions avant d’être confirmée par la Cour suprême en 2018.
Source : https://baoquocte.vn/reuters-hon-40-quoc-gia-nam-trong-danh-sach-my-dang-can-nhac-ap-dat-lenh-cam-di-lai-hoac-han-che-307678.html
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