Avec une reprise de la demande et une baisse des prix de l’énergie, l’économie britannique devrait éviter la récession et maintenir une croissance positive jusqu’en 2023, selon le FMI.
Selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), le Royaume-Uni ne sera pas l’économie mondiale dont la croissance sera la plus lente d’ici 2023.
Pendant ce temps, l'Allemagne, en tant que plus grande économie européenne, connaîtra la plus faible croissance parmi les principaux pays industrialisés du Groupe des Sept (G7).
Le FMI a déclaré que l'économie britannique connaîtrait une croissance de 1 % l'année prochaine, grâce au ralentissement de l'inflation, puis atteindrait une moyenne d'environ 2 % en 2025 et 2026.
Toutefois, les responsables du FMI ont également averti que l’inflation ne tomberait qu’à 2 % au cours des trois prochaines années et qu’il existait un risque que les prix restent élevés plus longtemps.
Ces chiffres sont apparus après que des responsables du FMI ont terminé une visite de deux semaines en Grande-Bretagne pour évaluer l'état de l'économie avant son examen annuel.
Avec une reprise de la demande et une baisse des prix de l’énergie, l’économie britannique devrait éviter la récession et maintenir une croissance positive jusqu’en 2023, selon le FMI.
Le ministre britannique des Finances, Jeremy Hunt, a déclaré que les prévisions du FMI constituaient une amélioration majeure des perspectives de croissance du Royaume-Uni et a salué les actions du gouvernement pour rétablir la stabilité et freiner l'inflation.
Les prévisions du FMI concernant une amélioration de la situation économique au Royaume-Uni sont conformes à celles d'autres grandes institutions, notamment la Banque d'Angleterre, qui a exclu une récession en 2023.
Auparavant, le gouvernement britannique et les députés du Parti conservateur au pouvoir avaient critiqué le FMI pour avoir sous-estimé à plusieurs reprises la capacité de l'économie britannique à se redresser après le Brexit .
Le FMI a estimé que le gouvernement britannique et la BoE avaient agi « résolument pour lutter contre l’inflation », soulignant que la BoE a été l’une des premières banques à commencer à augmenter ses taux d’intérêt fin 2021.
Toutefois, l’inflation s’est avérée plus persistante que prévu cette année, les prix des denrées alimentaires ayant atteint des sommets historiques.
Les nouveaux chiffres de l'inflation attendus le 24 mai montreront la première baisse majeure des prix à la consommation à environ 8,4% contre 10,1% enregistrés en mars 2023./.
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