"L'ambassadeur d'Afrique du Sud aux États-Unis n'est plus le bienvenu dans notre grand pays", a écrit le secrétaire d'État américain Marco Rubio sur le réseau social X le 14 mars. Selon M. Rubio, l'ambassadeur Ebrahim Rasool est un homme politique qui incite aux problèmes raciaux, déteste l'Amérique et le président Trump.
L'ambassadeur d'Afrique du Sud, Ebrahim Rasool, s'exprime à l'ambassade d'Afrique du Sud à Washington DC en 2013.
M. Rubio a fourni un lien vers un article du site d'information conservateur Breitbart , qui affirmait que M. Rasool avait fait des commentaires « offensants » à l'encontre du président Donald Trump sur des questions raciales.
« Nous n’avons rien à discuter avec lui et il est donc considéré comme persona non grata », a écrit M. Rubio. La réaction de l'ambassadeur sud-africain n'est pas claire. M. Rasool a présenté ses lettres de créance au chef de la Maison Blanche pour commencer son mandat d'ambassadeur le 13 janvier, alors que M. Joe Biden était encore président.
Selon l'AFP, expulser un ambassadeur est une action rare aux Etats-Unis. Il s’agit du dernier développement en date des tensions croissantes entre les États-Unis et l’Afrique du Sud.
En février, le président Trump a gelé l'aide américaine à l'Afrique du Sud en raison d'une loi autorisant la confiscation des terres des agriculteurs blancs et du procès intenté par l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) contre Israël au sujet du conflit dans la bande de Gaza.
La semaine dernière, M. Trump a déclaré que les agriculteurs sud-africains étaient les bienvenus aux États-Unis et a critiqué le gouvernement de Pretoria pour avoir confisqué les terres des Blancs.
« Tout agriculteur (et sa famille) d'Afrique du Sud, qui souhaite quitter le pays pour des raisons de sécurité, sera invité aux États-Unis avec une voie rapide vers la citoyenneté », a écrit Trump sur le réseau social Truth Social.
La propriété foncière est une question sensible en Afrique du Sud et le gouvernement est sous pression pour procéder à des réformes. Lors d'une conférence le mois dernier, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré avoir eu un entretien téléphonique « excellent » avec le président Trump après l'investiture de ce dernier en janvier. Cependant, les relations ont depuis « dégénéré légèrement », selon M. Ramaphosa.
Source : https://thanhnien.vn/my-truc-xuat-dai-su-nam-phi-185250315083146603.htm
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