Dani Alves demande une libération sous caution

Le défenseur brésilien Dani Alves a demandé à un tribunal de Barcelone de le libérer sous caution dans l'attente d'un appel contre sa condamnation à quatre ans et six mois de prison pour avoir violé une femme de 23 ans dans une boîte de nuit de Barcelone fin 2022.

Le 22 février, Alves a été condamné par un tribunal de Barcelone à 4 ans et 6 mois de prison pour avoir violé une femme de 23 ans dans une boîte de nuit de Barcelone fin 2022. En outre, l'ancien défenseur du Barça et du PSG a également été placé sous surveillance judiciaire pendant 5 ans supplémentaires et une interdiction de contact avec la victime pendant 9 ans et 6 mois.

Le 19 mars, Alves a demandé à être libéré sous caution dans l'attente de son appel via un appel vidéo depuis la prison de Brians 2, où il est détenu depuis janvier 2023. Le défenseur brésilien a déclaré qu'il avait confiance dans le système judiciaire et a juré de ne jamais fuir.

Les avocats d'Alves ont également fait valoir que son client n'avait pas les moyens financiers de fuir alors qu'il avait une dette de 21 500 $ sur son compte bancaire. En outre, le défenseur brésilien avait également d'autres actifs d'une valeur de plus de 54 000 USD gelés. Les avocats ont également souligné qu'Alves avait été condamné à une peine de moins de cinq ans et avait déjà purgé un quart de cette peine.

Alves (en chemise blanche) au tribunal de Barcelone le 5 février. Photo : AP

En échange d'une libération sous caution et d'une garantie qu'il ne fuirait pas, Alves a proposé de verser une caution de 50 000 euros (55 000 dollars), de rendre ses passeports brésilien et espagnol et d'éviter tout contact avec la victime. Le défenseur de 40 ans a également confirmé qu'il resterait à Barcelone, où il partage une maison avec sa femme Joana Sanz - dont il n'a pas encore officiellement divorcé.

Au contraire, le procureur a déclaré que le risque de fuite d'Alves est désormais encore plus élevé en raison de sa capacité économique et de son passeport étranger. L'avocat de la victime a également fait valoir qu'Alves était plus susceptible de fuir maintenant qu'il avait été condamné. Le Brésil n’extrade pas non plus les citoyens condamnés dans d’autres pays. C'est aussi la raison pour laquelle les demandes de libération sous caution d'Alves ont été refusées à plusieurs reprises alors qu'il était en prison avant son procès.

Auparavant, Alves avait demandé une libération sous caution au moins quatre fois, mais sa demande avait été refusée à chaque fois. Le défenseur a même accepté de porter un bracelet électronique à la cheville, de remettre son passeport, de se présenter au tribunal et aux autorités aussi souvent que nécessaire, y compris quotidiennement, et de ne pas s'approcher à moins de 500 mètres de l'accusatrice - son domicile ou son lieu de travail. Mais à l'époque, le tribunal de Barcelone avait rejeté cette demande, arguant que « le suspect court un risque élevé de fuite en raison de la lourde peine à laquelle il est confronté dans cette affaire. Des preuves évidentes de malversations et de pouvoir économique permettront au suspect de quitter l'Espagne à tout moment ».

Cela signifie qu'Alves est placé en détention provisoire et que les 13 derniers mois de prison seront pris en compte dans sa peine. Alves pourra donc être libéré temporairement à partir du 20 juillet, lorsqu'il aura purgé un tiers de sa peine. Selon la loi espagnole, le défenseur de 40 ans sera autorisé à sortir de prison pour travailler ou « participer à des activités » pendant la journée avant de revenir le soir. On ne sait pas encore quelles seront ces activités.

Toutefois, cette libération temporaire doit être approuvée par l'unité de surveillance pénitentiaire et est conditionnée au bon comportement d'Alves - continuer à développer des activités culturelles ou professionnelles en prison et payer l'indemnisation de 150 000 euros au plaignant selon la décision du 22 février.

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