(CLO) Mercredi (18 décembre), la plus haute cour d'appel française a ordonné à l'ancien président français Nicolas Sarkozy de continuer à porter un bracelet électronique comme mesure de probation, après avoir rejeté son appel contre sa précédente condamnation pour corruption.
C'est la première fois qu'une telle chose arrive à un ancien chef d'État français. Le tribunal lui a également interdit d’exercer une fonction publique pendant trois ans. Le verdict signifie qu'il risque 12 mois d'assignation à résidence.
Son avocat a déclaré qu'il se conformerait à la décision, mais qu'il porterait l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme dans les semaines à venir. Cela n'empêchera toutefois pas la sanction de mercredi, M. Sarkozy ayant épuisé ses recours en France.
L'ancien président français Nicolas Sarkozy. Photo : CC
M. Sarkozy, 69 ans, a été condamné dans une affaire de corruption. Plus précisément, en 2021, un tribunal de première instance a estimé que M. Sarkozy et l'ancien avocat Thierry Herzog avaient conclu un « accord de corruption » avec le juge Gilbert Azibert pour obtenir et partager des informations sur un juge faisant l'objet d'une enquête.
L’accord a été conclu en échange de la promesse d’un emploi de retraite lucratif pour le juge. Le procès intervient alors que les enquêteurs examinent une autre affaire de financement illégal présumé d'une campagne électorale. Ils ont mis sur écoute deux lignes téléphoniques officielles de M. Sarkozy.
Les enquêteurs ont également découvert que M. Sarkozy disposait également d'une troisième ligne officieuse. Le contenu de ces appels téléphoniques a conduit au verdict de corruption de 2021 susmentionné.
Avant Sarkozy, le seul dirigeant français à avoir été condamné lors d'un procès pénal était son prédécesseur Jacques Chirac, condamné en 2011 à deux ans de prison avec sursis pour corruption. Mais M. Sarkozy est le premier président français depuis la Seconde Guerre mondiale à être condamné à une peine de prison.
Le tribunal l'a condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, et à un an d'assignation à résidence avec bracelet électronique permettant de suivre ses déplacements. Cette sentence a été confirmée par une cour d’appel l’année dernière.
Huy Hoang (d'après AFP, France24, CNA)
Source : https://www.congluan.vn/ancien-president-du-pakistan-sarkozy-thua-kien-trong-vu-an-tham-nhung-post326368.html
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