Le 21 mai, le vol SQ321 de Singapore Airlines a rencontré des turbulences pendant le vol, tuant un passager et blessant plus de 70 autres.
Bien que les turbulences aériennes ne soient pas rares lors des voyages en avion, les experts affirment qu’elles deviennent plus complexes et plus fréquentes en raison du changement climatique.
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Les conditions météorologiques telles que les tempêtes, les courants d’air froid et chaud et le mouvement de l’air autour des montagnes peuvent tous provoquer des turbulences lorsqu’un avion les survole. Ces turbulences peuvent également se produire avec des courants atmosphériques rapides et forts qui circulent autour du globe à certaines latitudes.
« Bien que les météorologues disposent d’excellents outils pour prédire les turbulences, ils ne sont pas parfaits », a déclaré Thomas Guinn, professeur d’aéronautique à l’Université aéronautique Embry-Riddle en Floride. Selon lui, les passagers des avions devraient porter des ceintures de sécurité pour minimiser les risques de blessures lorsque l'avion traverse des turbulences.
Selon l'Association des agents de bord, les premiers rapports indiquent que le vol SQ321 pourrait avoir rencontré des turbulences par ciel clair, le type de turbulence le plus dangereux.
La Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis définit les turbulences par ciel clair comme des « perturbations aériennes soudaines et graves se produisant dans des zones sans nuages et provoquant de fortes vibrations des aéronefs ». La FAA a déclaré : « Ce phénomène est particulièrement troublant car les avions le rencontrent souvent de manière inattendue et fréquemment sans aucun indice visuel pour avertir les pilotes du danger. » Selon la FAA, les turbulences par ciel clair se produisent généralement à proximité des courants-jets atmosphériques et sont associées au cisaillement du vent, c'est-à-dire à des changements soudains de vitesse ou de direction du vent.
Dans un rapport de 2021, la FAA a déclaré que les turbulences par ciel clair continuent d'être une cause majeure d'accidents et de blessures chez les voyageurs aériens, malgré des améliorations significatives des taux d'accidents d'aviation.
M. Paul Williams, professeur de sciences atmosphériques à l'Université de Reading, a affirmé que le changement climatique augmente la fréquence des turbulences atmosphériques. Il a toutefois également déclaré que les décès liés aux turbulences aériennes sur les vols commerciaux sont « très rares ».
Selon le journal VNA/Tin Tuc
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