Israël a réagi après qu'une source de sécurité syrienne a accusé les forces israéliennes d'infiltrer le territoire syrien, au-delà de la zone tampon avec les hauteurs du Golan contrôlées par Israël.
Les troupes israéliennes se sont déplacées dans une zone tampon entre le plateau du Golan et le territoire syrien, après que le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad a été renversé par une coalition militaire de l'opposition le week-end dernier.
Des soldats israéliens se rassemblent à côté de chars sur les hauteurs du Golan contrôlées par Israël, près de la frontière avec la Syrie, le 7 décembre.
Grâce à une série de frappes aériennes intenses, les forces spéciales israéliennes ont pris le contrôle d'avant-postes syriens abandonnés sur le mont Hermon, un point stratégique face à la capitale syrienne Damas. Les responsables israéliens qualifient cette mesure de limitée et temporaire pour sécuriser leurs frontières.
Entre-temps, une source de sécurité syrienne a accusé aujourd'hui, 10 décembre, les soldats israéliens d'avoir traversé la zone tampon et d'avoir avancé d'environ 10 km en territoire syrien, en direction de la ville de Qatana, à environ 25 km de Damas.
En réponse, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont nié ces allégations. « Les informations des médias selon lesquelles des chars israéliens avanceraient vers Damas sont fausses. Des troupes de Tsahal sont stationnées dans la zone tampon, comme indiqué précédemment », a déclaré un responsable militaire israélien cité par Reuters.
Des responsables israéliens ont déclaré qu'Israël, qui a récemment accepté un cessez-le-feu au Liban après des semaines de combats avec le Hezbollah soutenu par l'Iran, ne cherche pas à entrer en conflit avec la nouvelle force militaire qui contrôle Damas, selon Reuters.
Cependant, les avions de guerre israéliens ont frappé plusieurs cibles à travers la Syrie depuis le week-end dans un effort apparent pour s'assurer que l'équipement militaire syrien, y compris les avions de guerre, les missiles et les armes chimiques, ne tombe pas entre les mains des forces de l'opposition, selon Reuters.
Israël a salué la chute du régime d'Assad, allié de l'Iran, mais a réagi avec prudence face au principal groupe d'opposition, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui a des racines dans des mouvements islamistes tels qu'al-Qaïda et l'autoproclamé État islamique (EI), selon Reuters.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré le 9 décembre qu'Israël utiliserait tous les outils à sa disposition pour assurer la sécurité après la chute du régime d'Assad.
Source : https://thanhnien.vn/thuc-hu-chuyen-quan-doi-israel-tien-vao-lanh-tho-syria-185241210175002841.htm
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