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Le ministère indonésien de l'Environnement et des Forêts vient d'annoncer la création d'un groupe de travail chargé de contrôler et de surveiller la situation de plus en plus grave de la pollution de l'air dans les grandes villes telles que Jakarta, Bogor, Depok, Tangerang et Bekasi.
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| Une brume de pollution recouvre le ciel de Jakarta, en Indonésie. Photo : AFP/VNA |
Le projet de création du groupe de travail est intervenu après que le ministre Siti Nurbaya Bakar a tenu une réunion sur l'élaboration de mesures de contrôle de la pollution de l'air, a déclaré Bambang Hendroyono, secrétaire général du ministère de l'Environnement et des Forêts.
Le directeur général du contrôle de la pollution et de la dégradation de l'environnement au ministère de l'Environnement et des Forêts, Sigit Reliantoro, a déclaré que la création du groupe de travail est également conforme à la directive du président Joko Widodo de surveiller les centrales électriques à combustibles fossiles et les centrales électriques à vapeur (PLTU).
En outre, l'agence évaluera également la pollution résultant des opérations de PLTU et des combustibles fossiles ainsi que des zones de brûlage à ciel ouvert.
Selon M. Sigit, le groupe de travail du ministère préparera également un certain nombre de sanctions, allant des mesures administratives visant à remédier aux problèmes aux actions fondées sur le droit civil et pénal.
Le gouvernement indonésien a déclaré la semaine dernière que la hausse de la pollution de l’air à Jakarta était due à un changement de direction de la mousson et à une augmentation du trafic.
Jakarta, la capitale de l'Indonésie, est devenue la semaine dernière la ville la plus polluée du monde, selon la société suisse de surveillance de la qualité de l'air IQAir. Jakarta et ses environs forment une mégapole d'environ 30 millions d'habitants et les concentrations de PM2,5 ont largement dépassé celles d'autres villes fortement polluées telles que Riyad, Doha et Lahore. Des niveaux élevés de fumée et de poussière toxiques sont également causés par des groupes de centrales thermiques au charbon à proximité de la ville.
Selon Greenpeace Indonésie, il existe 10 centrales thermiques de ce type dans un rayon de 100 km autour de Jakarta et de ses environs.
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