(CLO) La première audience du procès de destitution du président sud-coréen Yoon Suk Yeol s'est terminée rapidement après 4 minutes le 14 janvier en raison de son absence.
Le juge en chef par intérim de la Cour constitutionnelle, Moon Hyung-bae, a confirmé que la prochaine audience aura lieu le 16 janvier, que M. Yoon y soit présent ou non, conformément à la réglementation juridique en vigueur.
Le président suspendu n'a pas assisté à l'audience pour des raisons de sécurité personnelle. M. Yoon fait face à un mandat d'arrêt pour rébellion et abus de pouvoir après avoir déclaré la loi martiale le 3 décembre, une décision profondément controversée dans les cercles politiques.
Les avocats de M. Yoon ont demandé que la juge Chung Kye-sun soit retirée du procès en raison de préoccupations de partialité en raison de son rôle antérieur dans une organisation de recherche juridique progressiste. Cependant, la Cour constitutionnelle a rejeté cette demande par une décision unanime des sept juges restants.
L'objection de M. Yoon à la fixation par le tribunal d'une durée de cinq jours de procès a également été rejetée, au motif du respect de la loi.
La façade du bâtiment principal de la Cour constitutionnelle de Corée en 2015. Photo : CC/Wiki
La Cour constitutionnelle dispose de 180 jours pour prendre une décision finale sur la révocation ou la réintégration de M. Yoon. S'il est démis de ses fonctions, une élection présidentielle sera organisée dans les 60 jours. Sinon, il sera rétabli au pouvoir.
À l'extérieur du tribunal, une équipe de procureurs nommés par l'Assemblée nationale sud-coréenne a vivement critiqué l'absence de M. Yoon, affirmant qu'elle reflétait un mépris de la Constitution. Le groupe a également demandé la convocation de cinq témoins, dont de hauts responsables des agences de renseignement et de l'armée, pour clarifier les allégations connexes.
Pendant ce temps, les autorités sud-coréennes continuent de chercher à exécuter un mandat d’arrêt contre M. Yoon après l’échec de la première tentative en raison de la résistance des forces de sécurité présidentielles. Le ministère sud-coréen de la Défense a confirmé qu'il ne mobiliserait pas de troupes pour participer à cette opération afin d'éviter une escalade du conflit.
Ngoc Anh (selon Yonhap, Korea Hearld, Reuters)
Source : https://www.congluan.vn/phien-toa-luan-toi-tong-thong-han-quoc-ket-thuc-sau-4-phut-post330366.html
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