Une forte explosion s'est produite dans un immeuble d'appartements du quartier de Krasnogvardeysky, au nord-est de Saint-Pétersbourg, en Russie, tôt le 2 mars. L'agence de presse TASS a rapporté que de nombreuses fenêtres ont été brisées et que les balcons de deux étages ont été endommagés. Le bâtiment de 5 étages a été construit en 1979.
Personnel de sécurité sur les lieux de l'explosion à Saint-Pétersbourg le 2 mars.
Le maire de Saint-Pétersbourg, Alexandre Beglov, a déclaré qu'il n'y avait pas eu de victimes suite à l'explosion et que les personnes vivant dans les appartements touchés avaient été évacuées. Près de 100 ambulanciers et pompiers sont mobilisés sur les lieux, qui ont été bouclés.
La cause de l'explosion n'est pas encore claire, mais selon les médias locaux, l'incident s'est produit lorsqu'un véhicule aérien sans pilote (UAV) s'est écrasé sur l'immeuble.
Une vidéo a été publiée montrant le moment où le drone s'est écrasé sur le bâtiment. Les habitants ont été avertis d’une éventuelle deuxième attaque et toutes les communications dans la zone ont été bloquées.
Une fenêtre d'appartement brisée après l'explosion
Plusieurs sites d'information locaux ont rapporté que deux drones ont été aperçus à Saint-Pétersbourg et qu'un autre pourrait s'être écrasé dans le district de Vsevolzhsky, à l'est de la ville.
Le même jour, le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a empêché une voiture remplie d'explosifs d'entrer dans la péninsule de Crimée en provenance de la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine. La Russie a déclaré l’annexion des deux régions et contrôle la Crimée et une partie de Kherson. Des sources de RT ont déclaré que la voiture était conduite par un agent des forces de l'ordre et avait été arrêtée pour inspection. Les agents du FSB ont découvert un objet ressemblant à un engin explosif attaché au siège du conducteur.
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La voiture a été emmenée dans un endroit sûr et l'équipe de déminage a désamorcé la bombe. Les experts ont déterminé que l'engin explosif artisanal « a été assemblé à partir de composants de fabrication étrangère fournis à l'Ukraine par les pays de l'OTAN ». Les autorités ont ouvert une enquête pour identifier les personnes impliquées dans le complot.
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