Énergie propre, concurrence sino-américaine… sont les sujets marquants de l’Asie du Sud-Est en 2024. (Source : Pinterest) |
Le premier est le développement des énergies propres, alors que la course à la décarbonisation de nombreuses grandes économies de l’ASEAN s’intensifie. L’Indonésie et le Vietnam ont tous deux annoncé des partenariats de plusieurs milliards de dollars pour une transition énergétique juste, tandis que la Thaïlande s’efforce de devenir un centre régional pour la fabrication de véhicules électriques (VE).
Le deuxième est la rivalité entre les États-Unis et la Chine. Un exemple typique de l’économie de l’ASEAN est le « pivot » des Philippines, qui s’éloignent de la Chine en annulant une série de projets ferroviaires. Cela ne signifie pas, bien sûr, une relation économique plus profonde avec les États-Unis, car les banques de développement japonaises et les institutions de prêt multilatérales prennent l’initiative de financer les grands projets ferroviaires à Manille et dans ses environs.
Une tendance similaire peut être observée dans les marchés publics de défense, avec des sous-traitants en Corée du Sud, en France et ailleurs cherchant à étendre leur présence en Asie du Sud-Est en offrant des conditions plus attractives que leurs rivaux américains.
Le diplomate a commenté : « Il ne s’agit donc pas nécessairement d’une histoire qui concerne uniquement les deux plus grandes économies du monde, mais plutôt du fait que les pays de l’ASEAN cherchent de plus en plus à tirer parti des opportunités offertes par cette compétition géopolitique pour obtenir de meilleurs résultats en matière de développement. »
Troisièmement , la montée du nationalisme économique dans la définition des modèles régionaux d’échanges et d’investissement.
L’Indonésie est à la pointe de la tendance au sein de l’ASEAN avec une série d’interdictions sur les exportations de minerai de nickel, de bauxite, de titane et d’huile de palme pour forcer les investissements étrangers dans l’industrialisation en aval, tandis que la Malaisie a cessé d’exporter du poulet pour éviter les pénuries nationales.
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