Cessez-le-feu à Gaza, 25 otages libérés

Les autorités égyptiennes ont annoncé que le Hamas avait libéré 12 citoyens thaïlandais et 13 Israéliens, dont des femmes et des enfants. Les otages ont été emmenés en Égypte via le poste frontière de Rafah, entre le pays et Gaza.

Des camions de l'ONU transportant de l'aide humanitaire se dirigent vers le nord de Gaza pendant un cessez-le-feu temporaire entre Israël et le Hamas, près de la ville de Gaza. (Photo : Reuters)

Israël et le Hamas ont conclu un accord de cessez-le-feu de quatre jours à compter du 24 novembre. En vertu de cet accord, le Hamas a libéré 50 otages tandis qu'Israël a libéré 150 prisonniers palestiniens et a facilité l'augmentation de l'aide à la population de la bande de Gaza.

Dans le cadre de l’accord négocié par le Qatar, 39 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes seront également libérés. Au même moment, des camions transportant de l’aide entraient également à Gaza.

Le Premier ministre thaïlandais Srettha Thavisin a déclaré avoir reçu la confirmation de la libération de 12 citoyens thaïlandais de Gaza. "Le personnel de l'ambassade est en route pour les récupérer", a-t-il écrit sur le réseau social X (Twitter).

Le Premier ministre israélien a confirmé que 13 citoyens de son pays se trouvent en Egypte avec la Croix-Rouge. Les forces de défense israéliennes ont déclaré qu'elles récupéreraient les otages par hélicoptère et les transporteraient à la base aérienne de Hatzerim.

Le porte-parole du Croissant-Rouge palestinien, Nebal Farsakh, a déclaré qu'environ 200 camions d'aide devraient entrer à Gaza aujourd'hui. Cependant, ce nombre de véhicules représente une « goutte d’eau dans l’océan » comparé aux 500 camions qui transportaient chaque jour de l’aide dans la région avant le début du conflit.

La Société du Croissant-Rouge palestinien continue de faire campagne et d’appeler la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’il autorise l’acheminement régulier de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza.

« La situation est devenue plus que désastreuse au niveau humanitaire et au niveau sanitaire… L’ensemble du secteur de la santé est désormais en train de s’effondrer dans cette escalade continue », a déclaré Farsakh.

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