Le secrétaire d'État américain Blinken est arrivé dans la ville de Ramallah, au centre de la Cisjordanie, pour rencontrer le président de l'Autorité palestinienne Abbas dans un contexte d'escalade du conflit entre Israël et le Hamas.
Selon l'annonce du département d'État américain du 5 novembre concernant la réunion qui a duré environ une heure, le secrétaire d'État Antony Blinken a discuté avec le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas « des efforts visant à rétablir la paix et la stabilité en Cisjordanie, y compris la nécessité de prévenir la violence extrême contre les Palestiniens ».
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken rencontre le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, le 5 novembre. Photo : Reuters
Le porte-parole Matt Miller a déclaré dans un communiqué que le secrétaire Blinken « a réaffirmé l'engagement des États-Unis à fournir une aide humanitaire pour sauver des vies et rétablir les services essentiels à Gaza, tout en soulignant que l'évacuation forcée des civils palestiniens ne doit pas être autorisée ».
M. Blinken a également souligné l'engagement « envers l'objectif de réaliser les aspirations légitimes du peuple palestinien et d'établir un État palestinien ». Le chef du département d'Etat américain a suggéré que l'Autorité palestinienne pourrait jouer un rôle dans l'avenir de Gaza si le Hamas était éliminé.
Lors d'un sommet le 4 novembre avec les ministres des Affaires étrangères de Jordanie, d'Égypte, du Qatar, d'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis (EAU) et le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), le secrétaire d'État Blinken a déclaré que « tout le monde est profondément préoccupé par l'escalade de la violence extrémiste contre les civils palestiniens en Cisjordanie », la qualifiant de « problème grave qui s'est aggravé » depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas.
Tel-Aviv a alors riposté en renforçant le siège, en bombardant continuellement et en envoyant des troupes terrestres à Gaza depuis la fin du mois dernier. La bande de Gaza, qui abrite plus de 2,3 millions de Palestiniens, a enregistré jusqu'à présent plus de 9 700 décès.
Le territoire israélo-palestinien actuel (à gauche) et celui proposé par les Nations Unies en 1947. Graphiques : Viet Chung
Vu Hoang (selon C NN )
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