Le 7 février, la Russie a annoncé que son armée avait pris le contrôle de la ville de Toretsk, dans l'est de l'Ukraine, marquant la plus grande victoire des forces de Moscou ces derniers mois.
Contrôle du centre industriel de l'Est
La ville de Toretsk, un pôle industriel de l'est de l'Ukraine, est dans le collimateur de la Russie depuis des mois, car le contrôle de la zone permettrait à Moscou de couper les chaînes d'approvisionnement essentielles de l'armée du gouvernement de Kiev.
"À la suite d'une opération offensive active, la Russie a pris le contrôle de la ville de Dzerjinsk (nom russe de Toretsk)", a déclaré le ministère russe de la Défense, cité par TASS.
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La ville comptait environ 30 000 habitants avant que la Russie ne lance son opération militaire spéciale. Cependant, en juillet de l’année dernière, la population de la ville avait chuté de 90 pour cent en raison des combats.
Juste avant l'annonce russe, le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait déclaré que la ville était en ruines.
Plus tôt le 7 février, le ministère russe de la Défense avait annoncé le contrôle de deux petits villages, Druzhba et Krymskoye, au nord-est de Toretsk.
Le ministère russe de la Défense a également calculé que l'Ukraine a perdu plus de 26 000 soldats en 5 mois de combats à Toretsk.
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Photo : Ministère russe de la Défense
TASS a également cité les commentaires des agences de sécurité russes selon lesquels la victoire à Toretsk réduirait la pression des tirs d'artillerie de l'Ukraine vers la ville de Horlivka et déclencherait rapidement la bataille pour Kostiantynivka.
Le gouvernement de Kiev n'a pas commenté les informations relatives au sort de la ville de Toretsk.
Cependant, les forces ukrainiennes ont affirmé avoir abattu une bombe guidée russe près de la ville de Zaporijia, sur la ligne de front sud, le 7 février.
La Russie a confirmé le 7 février avoir repoussé une nouvelle attaque des forces ukrainiennes à Koursk.
L'Ukraine prête à ouvrir un corridor humanitaire à la frontière russe
Pendant ce temps, la Russie a annoncé qu'elle venait de repousser une attaque de l'armée ukrainienne dans la région de Koursk, à la frontière russe.
De son côté, l'Ukraine s'est déclarée prête à ouvrir un couloir humanitaire pour permettre à des centaines de civils russes vivant dans la zone frontalière de retourner dans la zone contrôlée par Moscou, selon Reuters.
On estime que plus de 1 500 civils se trouvent encore dans la région de Koursk après que l'Ukraine a lancé une attaque transfrontalière surprise et pris le contrôle d'une partie de la région en août dernier.
"Nous sommes prêts à ouvrir un couloir humanitaire depuis la région de Koursk jusqu'au territoire russe à la demande officielle de la Fédération de Russie", a indiqué l'AFP citant des informations du bureau du président Volodymyr Zelensky.
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Cependant, Kiev estime que la Russie n’a pas besoin d’un tel couloir humanitaire, car l’Ukraine n’a pas encore reçu de demande officielle de Moscou.
Pendant ce temps, le Kremlin a déclaré qu'il faisait toujours tout son possible pour soutenir les populations de la zone de conflit, mais a refusé de commenter publiquement l'idée d'un couloir humanitaire.
La Russie rejette l'accord de cessez-le-feu temporaire
TASS a cité le 7 février le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, déclarant que Moscou et Washington n'avaient pas encore commencé à discuter de la possibilité d'une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump.
Le même jour, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a affirmé que Moscou n'accepterait pas un accord de cessez-le-feu temporaire avec l'Ukraine.
Au lieu de cela, le gouvernement de Moscou cherche une solution à long terme qui mettra fin à la crise actuelle.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dirigera une délégation à la Conférence de Munich sur la sécurité du 14 au 16 février.
Dans un autre développement, Reuters a cité le 7 février M. Mark Rutte, secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), déclarant que les dépenses de défense des membres européens et du Canada en 2024 seraient 20 % plus élevées qu'un an plus tôt, passant à 485 milliards de dollars si les États-Unis ne sont pas inclus.
En incluant les États-Unis, ce chiffre s’élève à 700 milliards de dollars.
L'information a été publiée avant la Conférence de Munich sur la sécurité 2025, qui se tiendra en Allemagne du 14 au 16 février, au cours de laquelle le reste de l'OTAN verra une pression américaine accrue, obligeant les membres à augmenter leurs dépenses militaires.
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L’OTAN estime qu’à la fin de l’année dernière, 23 de ses 32 membres avaient satisfait à l’exigence de consacrer 2 % de leur PIB aux budgets de défense.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dirigera la délégation de Kiev à la conférence et présentera la vision de l'Ukraine pour une paix durable et soutenable.
L'Ukraine se prépare également à recevoir l'envoyé spécial du président américain pour la Russie et l'Ukraine, M. Keith Kellogg, le 20 février, après la conférence.
Source : https://thanhnien.vn/chien-su-ukraine-1080-nga-thong-bao-thang-loi-lon-nhat-sau-vai-thang-185250207204745774.htm
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