L'Union européenne (UE), les États-Unis et d'autres pays riches ont convenu le 23 novembre d'augmenter l'objectif financier mondial de 250 à 300 milliards de dollars par an d'ici 2035.
La COP29 se déroule dans la ville azerbaïdjanaise de Bakou. (Source : COP 29) |
Il s'agit du dernier développement du 29e Sommet des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) qui se déroule en Azerbaïdjan, après que les pays en développement ont rejeté une offre initiale de 250 milliards de dollars des pays riches pour les aider à faire face au réchauffement climatique.
Reuters a cité des sources indiquant que lors de discussions à huis clos le matin du 23 novembre, l'UE a convenu qu'elle pouvait accepter un chiffre plus élevé. Les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni ont également convenu d'augmenter leurs contributions, ont indiqué deux sources.
Le président de la COP29, l'Azerbaïdjan, a déclaré que les négociations ont duré « toute la nuit » du 22 novembre dans la ville de Bakou, au bord de la mer Caspienne, dans le but de produire un texte final.
L'Azerbaïdjan a appelé les pays à poursuivre leurs efforts, mais a en même temps admis que le chiffre de 250 milliards de dollars n'était pas suffisamment « juste ou ambitieux ».
Ali Mohamed, président du Groupe de négociation africain, a souligné que le niveau de financement de « 250 milliards de dollars entraînera des pertes de vies humaines inacceptables en Afrique et dans le monde, et mettra en danger l'avenir de notre monde ».
Un groupe de 134 pays en développement, dont la Chine, a demandé qu’au moins 500 milliards de dollars par an soient dépensés pour renforcer la résilience climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
L’Allemagne a déclaré que les gouvernements ne pourraient pas assumer seuls l’intégralité des coûts et qu’une restructuration de la dette et d’autres instruments financiers devraient être envisagés.
Le projet de document de la COP29 fixe un objectif global ambitieux de mobilisation d’au moins 1,3 billion de dollars par an à partir de 2035, non seulement auprès des pays développés mais aussi du secteur privé. Les pays en développement, à l’exclusion de la Chine, auront besoin d’une aide extérieure de 1 000 milliards de dollars par an d’ici 2030, selon des économistes mandatés par les Nations Unies pour évaluer ces besoins.
Outre l’UE, les pays contributeurs comprendront l’Australie, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, la Norvège, le Canada, la Nouvelle-Zélande et la Suisse.
Les négociations annuelles sur le climat menées par l’ONU interviennent alors que 2024 s’annonce comme l’année la plus chaude jamais enregistrée, dans un contexte de catastrophes naturelles qui font rage dans le monde entier.
Depuis le début de la COP29 le 11 novembre, de violentes tempêtes ont dévasté les Philippines et le Honduras, tandis que l’Équateur a déclaré l’état d’urgence nationale en raison de la sécheresse et des incendies de forêt, et l’Espagne est sous le choc d’inondations historiques.
Les délégués participant à la COP29 dans la ville azerbaïdjanaise de Bakou attendent un nouveau projet d'accord mondial sur le financement du climat qui sera publié par le pays hôte dans les prochaines heures.
Source : https://baoquocte.vn/cop29-muc-tieu-tai-chinh-khi-hau-duoc-nang-len-300-ty-usd-294876.html
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