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Le 28 août, l'agence de presse Sputnik a cité une source impliquée dans les négociations sur l'accord céréalier selon laquelle les Nations Unies et la Turquie étudient la possibilité de tenir des pourparlers sur cette question avec la délégation russe à Istanbul, en Turquie.
Le cargo PRIMUS dans la mer Noire le 27 août. Photo : AP |
Envisager toutes les possibilités
Le même jour, une source diplomatique en Turquie a révélé qu'une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan était prévue à Sotchi, en Russie, le 4 septembre. Le président Erdogan a l’intention de soulever la question de la reprise de l’accord sur les céréales de la mer Noire. En outre, la création d'un hub gazier et la construction de la centrale nucléaire d'Akkyu en Turquie pourraient également être les principaux sujets de la réunion. Le journal turc Milliyet a rapporté que des responsables de l'ONU, de la Russie et de la Turquie devraient tenir des négociations sur l'Initiative sur les céréales de la mer Noire à Istanbul. Si l'événement est un succès, des négociations avec la participation de l'Ukraine pourraient suivre.
Le gouvernement turc étudie actuellement trois scénarios pour l'accord sur les céréales de la mer Noire, suspendu le 17 juillet. Scénario 1 : Supposons que les parties ne parviennent pas à trouver une solution de compromis, ce qui conduirait à une crise alimentaire plus grave, menaçant les intérêts de la Russie, de l’Ukraine et des États-Unis. Scénario 2 : envisager la possibilité de créer unilatéralement des voies alternatives pour l’approvisionnement agricole, y compris le transport des céréales ukrainiennes via le Danube, ou des voies terrestres vers l’Europe. Troisième scénario : supposer la reprise du corridor céréalier de la mer Noire sous le même format, immédiatement après que certaines exigences russes soient satisfaites. Selon le journal local Yeni Şafak, il s’agit de l’issue la plus bénéfique pour toutes les parties et elle contribue à éviter une crise alimentaire plus grave au niveau mondial.
Couloir temporaire
Dans le même temps, l’Ukraine envisage d’utiliser un nouveau corridor d’exportation de céréales de la mer Noire, récemment testé, pour transporter des marchandises le long de la rive occidentale de la mer Noire, près de la Roumanie et de la Bulgarie. Le ministère ukrainien de la Reconstruction a annoncé le 27 août que le deuxième cargo civil avait quitté le port d'Odessa, dans le sud du pays, et s'était dirigé vers des eaux sûres. L'annonce indiquait : « Le cargo PRIMUS, battant pavillon libérien et exploité par un opérateur singapourien, a quitté le port d'Odessa. « Il s’agit du deuxième navire à utiliser le couloir temporaire réservé aux navires civils. » Ce navire transporte des produits sidérurgiques vers l’Afrique. Sur le réseau social X, le vice-Premier ministre ukrainien Oleksandr Kubrakov a déclaré que le navire PRIMUS était ancré dans le port d'Odessa depuis le 20 février de l'année dernière, avant l'éclatement du conflit russo-ukrainien.
Selon la marine ukrainienne, le nouveau couloir humanitaire temporaire est opérationnel depuis le 10 août. La marine ukrainienne a déclaré que le couloir serait utilisé par les navires commerciaux bloqués dans les ports ukrainiens de la mer Noire, transportant des marchandises telles que des céréales et d'autres produits agricoles. Les activités de navigation sur le nouveau corridor seront enregistrées par des caméras installées sur les navires, et diffusées pour montrer qu'il s'agit purement d'une « mission humanitaire » et qu'elle n'a aucun but militaire.
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