Le Hamas affirme que 50 otages ont été tués lors d'un raid israélien

La branche armée du Hamas affirme qu'environ 50 otages détenus par le groupe dans la bande de Gaza ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes.

L'information a été donnée aujourd'hui par Abou Obeida, porte-parole des Brigades al-Qassam, mais n'a pas fourni plus de détails. Khaled Meshaal, ancien dirigeant du Hamas, a déclaré le 23 octobre que 22 otages étaient morts à la suite de frappes aériennes israéliennes.

L'armée israélienne a déclaré plus tôt dans la journée que le nombre d'otages dans la bande de Gaza était passé de 222 à 224, y compris des citoyens israéliens, des étrangers et des binationaux, et qu'il pourrait encore augmenter.

Le Hamas a jusqu'à présent libéré quatre otages, dont deux citoyens américains et deux Israéliens. Les analystes affirment qu'à travers la libération « goutte à goutte » des otages, le Hamas semble vouloir montrer sa volonté de négocier, ainsi que de retarder l'offensive terrestre d'Israël.

Les proches des otages du Hamas célèbrent une cérémonie de prière à Jérusalem le 25 octobre. Photo : Reuters — Les proches des otages du Hamas célèbrent une cérémonie de prière à Jérusalem le 25 octobre. Photo : *Reuters*

L'ancien chef du Hamas, Khaled Meshaal, a déclaré que la condition pour que le groupe libère les otages était qu'Israël cesse ses frappes aériennes sur la bande de Gaza. Cependant, Israël n’a jusqu’à présent montré aucun signe de volonté de mettre un terme à ses attaques. Le président américain Joe Biden a déclaré que les pourparlers de cessez-le-feu pour mettre fin au conflit ne pourraient avoir lieu que lorsque tous les otages seraient libérés.

Les principaux négociateurs du Qatar affirment que tous les civils retenus en otage à Gaza pourraient être libérés dans quelques jours si toutes les parties cessent les combats. Le ministre des Affaires étrangères du Qatar et négociateur principal, Mohammed Al Khulaifi, a déclaré que les pourparlers pour libérer les otages étaient difficiles mais progressaient.

« La violence croissante chaque jour et les bombardements incessants rendent notre mission plus difficile. Notre objectif est de libérer tous les otages. Nous faisons de notre mieux et espérons y parvenir dans les prochains jours », a-t-il déclaré.

Toute escalade des combats entre les deux camps, y compris une offensive terrestre israélienne, menacerait les efforts visant à négocier la libération des otages, a-t-il déclaré.

Israël a lancé une série d'attaques et a bloqué la bande de Gaza en réponse à un raid du Hamas qui a tué plus de 1 400 personnes le 7 octobre. Les autorités sanitaires de Gaza ont déclaré aujourd'hui que 7 028 Palestiniens ont été tués, dont 2 913 enfants, à la suite de frappes aériennes israéliennes.

Le Premier ministre belge Alexander de Croo a déclaré le 26 octobre qu'en plus des otages israéliens, le Hamas prenait également en otage toute la population de la bande de Gaza. Selon lui, Israël a le droit de se défendre et d'agir pour empêcher toute attaque future du Hamas, mais cela ne peut justifier un blocus total de Gaza ou une interdiction des convois humanitaires. « Cela ne peut pas être une excuse pour laisser mourir de faim les gens », a-t-il déclaré.

Huyen Le (selon Reuters , Sky News )

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