Le 15 juin, selon l'agence de presse Al Jazzera, Médecins sans frontières (MSF) a déclaré que les combats dans la ville d'Al-Fashir entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF) ont fait 226 morts et 1 418 blessés.
MSF estime que le nombre réel de victimes pourrait être plus élevé, compte tenu des frappes aériennes et des attaques terrestres intenses depuis le 10 mai. Al-Fashir est la dernière ville de la région du Darfour, dans l'ouest du Soudan, qui n'est pas encore sous le contrôle des RSF.
Selon l'Organisation des Nations unies (ONU), depuis avril 2023, date à laquelle le conflit a éclaté entre l'armée soudanaise et les RSF, plus de 14 000 personnes ont été tuées et plus de 10 millions de personnes ont été contraintes d'évacuer. Les combats incessants rendent presque impossible l’acheminement de l’aide aux populations dans les zones de guerre. De nombreux entrepôts humanitaires, des installations de stockage de céréales et des puits d’eau ont été détruits. Entre-temps, l’acheminement de l’aide depuis le Tchad voisin s’est avéré difficile.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 13 juin une résolution exigeant la fin du siège de la ville d'Al-Fasher, un accès humanitaire sans entrave et le respect de l'embargo sur les armes imposé au Soudan. Le Conseil de sécurité de l’ONU avait déjà demandé aux parties au Soudan de cesser le feu pendant le mois sacré musulman du Ramadan, mais sans succès.
SUD
Source : https://www.sggp.org.vn/giao-tranh-tai-sudan-hon-1600-nguoi-thuong-vong-post744706.html
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