Chaque année, les familles doivent dépenser beaucoup d’argent pour acheter de nouveaux manuels scolaires, en particulier les familles avec de nombreux enfants. Les familles pauvres ont encore plus de difficultés - Photo : NAM TRAN
Cette affaire suscite l'indignation car elle implique des millions de familles, des millions d'étudiants, car c'est un domaine qui est étroitement surveillé et scruté par les autorités, mais il y a toujours de la collusion, du favoritisme et de la corruption...!
Conformément aux dispositions de la loi sur les appels d'offres, la Vietnam Education Publishing House n'est pas tenue de se conformer à la loi sur les appels d'offres, mais peut se conformer à une décision distincte sur l'achat de biens et de services pour assurer la continuité de la production et des activités commerciales.
Mais avant 2018, la Maison d'édition de l'éducation du Vietnam, sans émettre de décision séparée, a quand même suivi la loi et a choisi d'appliquer la méthode d'appel d'offres raccourci pour organiser la sélection des entrepreneurs pour sept packages, chacun d'une valeur de plus d'un milliard de VND. Cela viole la loi. Depuis 2018, cette unité n'est mise en œuvre que conformément à une décision distincte.
L’erreur s’est produite avant 2017, mais les actes de corruption et de corruption se sont néanmoins produits en deux étapes. Tout d’abord, il faut affirmer que la corruption n’est pas influencée par le choix de la forme dans la sélection des entrepreneurs.
Mais il existe des problèmes dans le processus actuel de sélection des entrepreneurs de publication des manuels scolaires qui n’ont pas été résolus et qui sont devenus une excuse pour des comportements illégaux.
Avec des réglementations contraignantes dans la sélection des entrepreneurs, les unités d'édition doivent disposer d'une quantité d'impression, ainsi que d'un plan d'édition, avant d'ouvrir l'appel d'offres.
Toutefois, l’approbation et la sélection des manuels scolaires pendant la phase de mise en œuvre du nouveau programme d’enseignement général ont été prolongées, ce qui a conduit à un délai plus court pour mettre en œuvre les étapes de sélection des entrepreneurs.
Chaque année, il existe un risque de retard dans la fourniture des manuels scolaires aux élèves. Cette insuffisance est la raison pour laquelle les unités d’édition « s’entendent » et « font des économies » avec les fournisseurs de papier d’impression sous le « couvert » d’assurer la livraison en temps voulu des manuels scolaires aux étudiants.
Un « mécanisme spécial » permettant d’acheter du matériel pour imprimer des manuels scolaires dans le but d’avoir des livres pour les enfants à temps pour la rentrée scolaire est très nécessaire. Mais parallèlement à cela, une gestion spéciale est également nécessaire pour éviter les abus.
Toutefois, lorsque les problèmes ne sont pas résolus, la situation de « travail de nuit » et de « prise de raccourcis » existe implicitement, le rôle du ministère de l’Éducation et de la Formation n’est pas clair, faute de réglementations spécifiques sur le contrôle des activités régulières d’appel d’offres et d’achat.
Il s’agit d’une faille permettant aux personnes qui dirigent des unités affiliées de commettre des erreurs alors que les problèmes liés au processus visant à garantir la progression de l’approvisionnement en manuels scolaires n’ont pas été résolus.
Dans le domaine de l’édition de manuels scolaires, outre la gestion, il faut également mentionner le rôle de la supervision. Il est à noter que depuis 2017, la question des manuels scolaires a toujours été un point chaud. Chaud à l'Assemblée nationale, dans de nombreuses tribunes, réunions...
Une série de problèmes ont été soulevés, tels que les nouveaux livres étant 3 à 4 fois plus chers que les anciens, les erreurs de contenu, les sorties retardées...
En particulier, selon l'explication des prix des manuels scolaires de la Maison d'édition pédagogique, le prix du papier d'impression représente 30 à 40 % de la structure des prix de vente des manuels scolaires. Le manque de transparence dans le processus de sélection des fournisseurs de papier d’impression a un impact sur les prix des livres.
Cependant, grâce au suivi, nous n’avons pas encore vu toutes les failles ou tous les risques. Chaque année, le ministère de l’Éducation et de la Formation demande aux unités d’édition de manuels scolaires de tout mettre en œuvre pour fournir suffisamment de livres aux élèves avant la nouvelle année scolaire. Mais en même temps que cette directive, le ministère a-t-il mis en place une barrière pour empêcher l’abus de « tâches spéciales » à des fins négatives ?
De plus, la surveillance doit également contribuer à prévenir les erreurs à distance. Peut-être que cette activité de surveillance n’est pas encore suffisante pour alerter le gestionnaire, dans ce cas le ministère de l’Éducation et de la Formation, afin qu’il remplisse toutes ses fonctions et responsabilités, en se creusant la tête jour et nuit pour trouver et découvrir des failles dans le mécanisme pour les combler.
Le « contrôle » et la surveillance ne suffisent pas à dissuader les unités et les individus concernés dans le domaine surveillé – en l’occurrence, la maison d’édition pédagogique, les fournisseurs de papier… – de faire des erreurs. Que s'ils me surveillent de si près, si je ne suis pas honnête, un jour je serai exposé...
Par conséquent, la leçon à tirer de cette affaire est qu’il faut faire quelque chose pour prévenir des incidents aussi bouleversants que celui survenu à la Maison d’édition de l’éducation du Vietnam, c’est-à-dire renforcer et améliorer la qualité de l’inspection, de l’examen et de la supervision dans tous les domaines.
Source : https://tuoitre.vn/giam-sat-va-vu-an-o-nha-xuat-ban-giao-duc-20240925080506875.htm
Comment (0)