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Les autorités de New Delhi ont prévu de créer pour la première fois de la pluie artificielle pour tenter d'améliorer la qualité de l'air dans la capitale la plus polluée du monde, qui est enveloppée de smog depuis une semaine.
Face à une grave pollution de l'air, le gouvernement de la capitale New Delhi a ordonné la fermeture des écoles, arrêté les activités de construction et annoncé qu'il imposerait des restrictions sur les véhicules.
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Un équipement de pulvérisation d'eau pour réduire la poussière fonctionne à l'extérieur de la Cour suprême de l'Inde à New Delhi. Photo : ANI |
Le directeur de l'Agence de l'environnement de New Delhi, Gopal Rai, a déclaré que les autorités locales tenteraient de créer de la pluie artificielle par l'ensemencement des nuages dans le cadre d'une série de mesures visant à lutter contre la pollution de l'air dans la ville.
Lors d'une récente réunion, des scientifiques de l'Institut indien de technologie de Kanpur (IIT Kanpur) ont déclaré que l'ensemencement des nuages ne peut être effectué que s'il y a des nuages ou de l'humidité dans l'atmosphère. Les experts prévoient que de telles situations pourraient se produire vers la fin novembre. Selon M. Rai, la proposition des experts concernant les mesures de production de pluie artificielle sera présentée à la Cour suprême de l'Inde.
L'indice de qualité de l'air de New Delhi a été enregistré à plus de 320 au petit matin du 8 novembre, un niveau que le groupe suisse IQAir qualifie de « dangereux », avant de chuter à 294 plus tard. Peu après, le gouvernement de New Delhi a annoncé la fermeture de toutes les écoles publiques et privées du 9 au 18 novembre pour des vacances d'hiver plus tôt que prévu initialement en janvier.
Les autorités ont également pris diverses mesures, la Cour suprême de l’Inde ordonnant aux États entourant New Delhi d’empêcher les agriculteurs de brûler les déchets agricoles. Le Conseil de gestion de la qualité de l'air (CAQM) a interdit aux camions d'entrer dans le centre-ville, à l'exception de ceux transportant des marchandises essentielles.
De plus, les agences gouvernementales et les bureaux privés fonctionneront avec seulement 50 % de leur personnel. Toutes les activités de construction, à l’exception de celles liées aux chemins de fer, aux métros, aux aéroports et aux projets nationaux importants, seront également temporairement suspendues afin de contribuer à réduire la quantité de poussière rejetée dans l’air. En fait, les fermetures d’écoles et les restrictions sur le nombre d’employés dans les bureaux de la région métropolitaine de Delhi sont mises en œuvre depuis les années précédentes chaque hiver.
En vertu d'une loi du Parlement, le CAQM est habilité à prendre des mesures pour réduire la pollution de l'air dans toute la capitale nationale New Delhi et dans les zones des États du Pendjab, de l'Haryana, du Rajasthan et de l'Uttar Pradesh, mais situées dans la région métropolitaine de Delhi. L'agence s'est réunie sur ordre de la Cour suprême pour trouver un moyen de lutter contre la crise de la pollution de l'air qui a atteint des niveaux alarmants.
En outre, une autre décision notable est que les établissements de fabrication utilisant du gaz dans la région métropolitaine de Delhi sont tenus d’utiliser uniquement ce carburant pour faire fonctionner les machines afin de réduire les émissions polluantes. Les installations de fabrication non conformes seront fermées. De plus, seules 5 des 11 centrales électriques situées dans un rayon de 300 km autour de New Delhi sont autorisées à fonctionner, les autres devant être temporairement suspendues.
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