Le commandement central de l'armée américaine (CENTCOM) a déclaré que 10 militaires ont été évacués vers des établissements de soins supérieurs situés à l'extérieur de la zone. Le CENTCOM, qui supervise les troupes américaines au Moyen-Orient, a déclaré qu'il n'y avait aucun rapport de tirs ennemis, mais a ajouté que la cause de l'incident faisait l'objet d'une enquête.
Les officiers du CENTCOM n’ont pas répondu aux demandes d’informations complémentaires. Les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, qui contrôlent certaines parties du nord-est de la Syrie, l'administration autonome kurde qui gouverne la région, et le gouvernement syrien n'ont pas non plus répondu aux demandes de commentaires.
Des soldats lors d'un exercice à bord d'un hélicoptère UH-60 Blackhawk aux États-Unis
Début mars, 25 soldats américains ont été blessés lors d’attaques et de contre-attaques en Syrie. Ces dernières années, les troupes américaines en Syrie ont été confrontées à de nombreuses attaques de milices soutenues par l'Iran, selon Reuters.
Environ 900 soldats américains ont été déployés en Syrie, la plupart dans l'est, dans le cadre d'une mission visant à combattre les restes de l'État islamique (EI) autoproclamé. Ce déploiement de troupes n’est pas accepté par le gouvernement syrien légitime.
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Bien que l’EI ait été vaincu en 2019 et ne soit plus qu’une ombre de la puissante organisation qui contrôlait autrefois un tiers de la Syrie et de l’Irak, des centaines de membres de l’EI opèrent toujours dans des zones désolées, où il n’y a aucun contrôle de la coalition dirigée par les États-Unis ou de l’armée syrienne, avec le soutien de la Russie et des milices soutenues par l’Iran.
Des milliers d’autres membres de l’EI sont détenus dans des installations protégées par les FDS. Selon Reuters, les responsables américains estiment que l'EI pourrait encore réapparaître comme une menace majeure.
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