En conséquence, les vols réguliers de Vietnam Airlines vers l'Europe entre Hanoï, Ho Chi Minh-Ville et Paris (France), Francfort (Allemagne) et Londres (Royaume-Uni) seront plus éloignés et ne survoleront pas l'espace aérien de la zone touchée.

Vietnam Airlines déroute ses vols au-dessus de l'espace aérien du Moyen-Orient pour assurer la sécurité des passagers
L'ajustement de l'itinéraire de vol prolongera le temps de vol d'environ 15 minutes entre le Vietnam et l'Europe, et entraînera également des coûts d'exploitation supplémentaires pour la compagnie aérienne. Cependant, afin de garantir la priorité numéro 1 de la sécurité des passagers et de l'équipage, Vietnam Airlines continuera d'ajuster les itinéraires de vol jusqu'à la fin de la situation tendue.
Vietnam Airlines recommande aux passagers prévoyant de voyager vers ou depuis l'Europe pendant cette période de surveiller et de mettre à jour régulièrement les informations sur le site Web de la compagnie aérienne.
Les attaques de missiles et de drones iraniens contre Israël au cours du week-end ont perturbé le trafic aérien mondial et réduit davantage les possibilités de voyage entre l'Europe et l'Asie.
Des dizaines de compagnies aériennes, dont Qantas, Lufthansa, United Airlines et Air India, ont dû annuler ou détourner des vols au cours des deux derniers jours après l'attaque iranienne contre Israël. L'espace aérien iranien est utilisé par les compagnies aériennes pour relier l'Europe à l'Asie. Cependant, les compagnies aériennes sont obligées d’utiliser deux itinéraires alternatifs viables, via la Turquie ou via l’Égypte et l’Arabie saoudite.
Selon OPSGROUP, une organisation qui surveille l'espace aérien et les aéroports, il s'agit de la plus grande perturbation du trafic aérien depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux États-Unis.
Auparavant, dans la nuit du 13 avril et au petit matin du 14 avril, l'Iran avait lancé plus de 300 drones et missiles depuis son territoire vers Israël en réponse à l'attaque présumée d'Israël contre le consulat iranien en Syrie au début du mois.
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