On s’attend à ce que d’ici 2030, neuf provinces cultivent 21 000 hectares de ginseng, récoltant 300 tonnes par an, et le ginseng devienne une marchandise de grande valeur, un produit clé dans le secteur pharmaceutique.
Le programme de développement du ginseng vietnamien jusqu'en 2030, avec une vision jusqu'en 2045, a été signé et publié par le vice-Premier ministre Tran Luu Quang le 1er juin. L’objectif d’ici 2030 est de préserver les ressources génétiques naturelles du ginseng vietnamien, associées à la protection et au développement des forêts, et à la conservation de la biodiversité dans les écosystèmes forestiers.
Neuf provinces du programme planteront 21 000 hectares, dont Quang Nam 8 400, Kon Tum 8 100, Lai Chau 3 000, Dien Bien 500 et Gia Lai 800 hectares. Les provinces de Lam Dong, Lao Cai, Thua Thien Hue et Nghe An comptent chacune entre 8 et 40 hectares. Le ginseng est cultivé sous la canopée des forêts protectrices, des forêts de production et d’autres terres agricoles, et non dans des forêts à usage spécial.
Le ginseng Ngoc Linh (ginseng vietnamien) est cultivé par les habitants de la commune de Tra Linh, district de Nam Tra My, sous la canopée de la forêt. Photo : Dac Thanh
Le programme fixe un objectif de 100 % des zones de culture du ginseng bénéficiant de codes de zone de culture et d’indications géographiques. D'ici 2030, la production sera de 300 tonnes par an sur une superficie de 1 000 hectares, garantissant l'origine, répondant aux normes GACP - OMS ou équivalentes. Le ginseng est utilisé pour produire des médicaments, des aliments diététiques, des cosmétiques et des produits nutritionnels. Quang Nam a été choisi comme lieu de recherche et d’investissement dans le développement de l’industrie pharmaceutique à partir du ginseng.
D'ici 2045, le ginseng vietnamien deviendra un produit de marque internationale à forte valeur d'exportation, créant une source importante de revenus pour les localités, s'efforçant de faire du Vietnam un producteur majeur de ginseng dans le monde.
Une plante de ginseng Ngoc Linh coûte des dizaines de millions de dongs. Photo : Dac Thanh
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a chargé le ministère de l’Agriculture et du Développement rural de prendre l’initiative de coordonner les efforts avec les ministères et les branches concernés. Les sources de financement comprennent le budget de l’État, le parrainage, l’aide et d’autres sources mobilisées légalement auprès d’organisations et d’individus nationaux et étrangers.
Il existe quatre types de ginseng vietnamien, dont le ginseng Ngoc Linh ( Panax vietnamensis Ha et Grushv), le ginseng Lai Chau ( Panax vietnamensis var. fiscidiscus K.Komatsu, S.Zhu & SQCai), le ginseng Lang Biang ( Panax vietnamensis var. langbianensis N.V.Duy, VTTran & L.N.Trieu) et le ginseng Puxailaileng (Panax sp).
Dans lequel, le ginseng Ngoc Linh est cultivé sur la montagne du même nom, dans les provinces de Kon Tum et de Quang Nam. Ce type a la plus grande valeur et est considéré comme un « trésor national ». Actuellement, Kon Tum et Quang Nam ont planté et développé plus de 6 000 hectares de ginseng sous la canopée forestière. Cependant, les deux provinces manquent de planification pour le développement des zones de matières premières, manquent de sources de semences de qualité et manquent d’installations de transformation en profondeur. La promotion, la publicité et la valorisation de la marque du ginseng Ngoc Linh sont encore limitées.
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