Selon le projet de loi visant à relever le plafond de la dette proposé par le président Joe Biden et récemment adopté par les deux chambres du Congrès, les États-Unis prévoient de plafonner les dépenses de sécurité nationale au cours de l'exercice 2024 à 886 milliards de dollars, a rapporté le New York Times .
Ainsi, selon Reuters, après son adoption, la loi sur le relèvement du plafond de la dette entraînera le blocage de 16 milliards de dollars destinés aux projets de défense américains.
char américain Abrams
Plus précisément, un portefeuille de produits de 16 milliards de dollars destinés à des articles de défense de moindre priorité, tels que des chars, des hélicoptères et des navires, pourrait voir son financement réduit après l'entrée en vigueur officielle de la loi sur le plafond de la dette.
Sur la liste des « non prioritaires » figurent les chars Abrams fabriqués par General Dynamics, les avions fabriqués par Lockheed Martin et les navires du Corps des Marines fabriqués par le fabricant d'armes Huntington Ingalls Industries.
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Chacune de ces armes est considérée comme importante pour la défense des États-Unis. L’accord visant à éviter le défaut de paiement a donc causé des maux de tête à l’Assemblée nationale, au ministère de la Défense et aux agences concernées.
Ces dernières années, les États-Unis ont régulièrement augmenté leurs dépenses de défense. En 2022 et 2023, le Congrès a augmenté les dépenses de défense de plus de 20 milliards de dollars chaque année. Auparavant, le Pentagone utilisait le fonds des opérations d’urgence à l’étranger (OCO) pour répondre aux demandes du Congrès visant à réduire les dépenses. Cette année, l’accord sur le plafond de la dette pourrait rendre cela plus difficile.
Face aux craintes d'une interruption de l'aide à l'Ukraine, beaucoup pensent que M. Biden cherchera un financement supplémentaire en août ou septembre pour soutenir Kiev, une fois les 48 milliards de dollars approuvés par les législateurs en décembre 2022 épuisés.
« Je suis sûr qu'il y aura un projet de loi de dépenses supplémentaires d'urgence pour l'Ukraine qui inclura les priorités et les besoins de défense non ukrainiens », a déclaré Mackenzie Eaglen, chercheur principal à l'American Enterprise Institute.
Ce supplément ne suffira peut-être pas à combler complètement les déficits, mais il agira comme une soupape de sécurité, aidant à soulager la pression sur toutes les parties, selon Mme Eaglen.
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