Le président de l'Assemblée nationale sud-coréenne vient d'annoncer que jusqu'à 204 législateurs ont voté en faveur de la destitution du président Yoon Suk Yeol pour avoir déclaré la loi martiale, selon Reuters.
Il faut 200 voix pour qu’une motion de destitution soit adoptée. Avant le vote, Reuters a cité aujourd'hui des informations de la presse coréenne selon lesquelles le PPP avait décidé de maintenir sa position officielle de voter contre la destitution du président Yoon Suk Yeol, mais ne boycotterait pas le vote de destitution.
Des gens participent à une manifestation appelant à l'éviction du président sud-coréen Yoon Suk Yeol dans une rue près du bâtiment de l'Assemblée nationale à Séoul le 14 décembre.
La première tentative de destitution de M. Yoon, le 7 décembre dernier, a échoué après que presque tous les législateurs du Parti du pouvoir populaire (PPP) de M. Yoon ont boycotté le vote.
Selon Yonhap, la nouvelle pétition a apporté des modifications à la première, supprimant certaines des accusations contre M. Yoon mais en ajoutant d'autres, notamment l'accusation selon laquelle le président aurait ordonné à l'armée et à la police d'arrêter des législateurs alors que la loi martiale était en vigueur.
Une fois la motion de destitution adoptée, M. Yoon sera suspendu de ses fonctions et le Premier ministre Han Duck-soo assumera la présidence par intérim, selon l'AFP. La Cour constitutionnelle de Corée du Sud aura ensuite 180 jours pour se prononcer sur l'avenir de M. Yoon.
Les 300 législateurs sud-coréens ont participé au vote. Parmi eux, 204 personnes ont voté pour la destitution du président pour rébellion, tandis que 85 ont voté contre, 3 se sont abstenues et 8 votes ont été invalidés, selon l'AFP.
L'opposition sud-coréenne a déclaré que l'adoption de la motion de destitution contre M. Yoon était une « victoire pour le peuple ».
Un responsable de la police de Séoul avait déclaré plus tôt à l'AFP qu'au moins 200 000 personnes s'étaient rassemblées devant le bâtiment du Parlement pour soutenir la destitution du président.
Pendant ce temps, de l'autre côté de Séoul, près de la place Gwanghwamun, la police estime que 30 000 personnes s'étaient rassemblées pour soutenir M. Yoon.
M. Yoon a choqué la nation le 3 décembre en fin de journée lorsqu’il a accordé à l’armée tous les pouvoirs d’urgence pour éliminer ce qu’il a appelé les « forces anti-étatiques ».
Il a ensuite présenté ses excuses à la nation, mais a également défendu sa décision et résisté aux appels à sa démission avant le vote.
Source : https://thanhnien.vn/quoc-hoi-han-quoc-thong-qua-kien-nghi-luan-toi-tong-thong-yoon-suk-yeol-185241214151352662.htm
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