Les substances interdites dans l'élevage sont également connues sous le nom de substances maigres appartenant au groupe des bêta-agonistes, avec 3 substances typiques : le clenbutérol, le salbutamol et la ractoppamine. Il s’agit des substances figurant en tête de la liste des antibiotiques et des produits chimiques dont l’utilisation est interdite dans l’élevage. Ce groupe de produits chimiques mettra en danger la santé et la vie humaines si les gens mangent de la viande provenant d’animaux qui utilisent de nombreuses substances interdites.
Récemment, le Département de l'élevage, de la médecine vétérinaire et de la pêche a intensifié la propagande et la diffusion des réglementations légales, notamment des dangers de l'utilisation de substances interdites dans l'élevage pour la santé des consommateurs. Parallèlement, coordonner avec les forces fonctionnelles pour renforcer l’inspection et le contrôle des résidus d’antibiotiques et de l’utilisation de substances interdites dans l’élevage dans les établissements produisant et commercialisant des aliments pour animaux et des médicaments vétérinaires ; fermes; abattoirs, établissements de commerce de produits d'élevage et de volaille... Traiter rapidement et strictement les infractions conformément à la loi, tout en sensibilisant les producteurs et les commerçants, en veillant à ce que les gens utilisent des produits sûrs.
Afin de prévenir le commerce et l'utilisation de substances interdites dans l'élevage, le Département de l'élevage, des sciences vétérinaires et de la pêche met en place chaque année des équipes d'inspection chargées de collecter des échantillons en vue de les tester dans les élevages, les abattoirs et les entreprises d'alimentation animale et de médecine vétérinaire. De 2022 à aujourd'hui, 220 échantillons d'urine et 204 échantillons de viande ont été collectés dans près de 200 abattoirs de porcs pour surveiller la substance interdite Salbutamol et les résidus d'antibiotiques Tétracyclines. Depuis le début de l’année 2024 jusqu’à aujourd’hui, 27 installations ont été inspectées ; Effectuer des tests rapides sur des échantillons d'urine à l'abattoir, centrifuger des échantillons de viande, distiller... Les résultats ont montré que 100 % des échantillons étaient négatifs pour les indicateurs de test.
Selon M. Do Thai My, chef du département de l'élevage, des produits vétérinaires et aquatiques, le cheptel total de la province compte actuellement plus de 5 millions de bovins et de volailles et la production de produits aquatiques est supérieure à 4 740 tonnes. Cependant, la province ne dispose pas d’installations de production ou de transformation industrielle d’aliments pour animaux, elle doit donc importer plus de 30 000 tonnes par an. La province entière compte plus de 300 établissements spécialisés dans le commerce et la vente d'aliments pour animaux. Grâce à un bon travail de propagande ; travaux d’inspection et de surveillance de la sécurité sanitaire, de sorte que la province n’a détecté aucune utilisation de substances interdites dans l’élevage ; Les éleveurs de bétail de la région se sont engagés à pratiquer un élevage sûr et à ne pas utiliser de substances interdites.
Actuellement, les aliments pour animaux sont principalement importés d’autres provinces, il est donc difficile de vérifier et de surveiller leur origine. En outre, les installations de commercialisation d'aliments pour animaux ne sont pas fixes, changent constamment, sont dispersées dans les localités, avec une production de 1 à 10 tonnes par mois, certaines installations de vente en gros vendent 20 à 300 tonnes par mois. La zone est vaste et la circulation est difficile, ce qui rend difficile l'inspection et la surveillance par les autorités.
Selon M. My, pour prévenir et arrêter l’utilisation de substances interdites dans l’élevage, la solution la plus importante est de promouvoir la propagande et la mobilisation afin que les entreprises et les éleveurs comprennent les effets nocifs des substances interdites sur la santé humaine. Renforcer l’inspection des établissements de commerce d’aliments pour animaux, en se concentrant sur les grands établissements et les agents de niveau 1 pour détecter et prévenir rapidement les violations. En outre, il est nécessaire de renforcer la surveillance, de détecter rapidement les cas de commerce et d’utilisation de substances interdites dans l’élevage, de les signaler aux autorités ou aux autorités locales et de les traiter conformément aux dispositions de la loi.
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