Certaines sources diplomatiques japonaises ont révélé le contenu lié aux discussions dans le cadre du sommet du G7.
Le sommet du G7 s'est ouvert à Hiroshima, au Japon, le 19 mai (heure locale). (Source : hemalaysianreserve) |
Le 18 mai, le gouvernement japonais a confirmé que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait assisté au sommet du G7 à Hiroshima par vidéoconférence le 21 mai.
Cette déclaration fait suite à des spéculations selon lesquelles le dirigeant était susceptible d'assister à l'événement en personne. Le chef adjoint du cabinet du président ukrainien, Igor Zhovkva, a déclaré un jour qu'il n'était pas impossible que M. Zelensky puisse assister directement à cette conférence.
Auparavant, lors d’une visite surprise à Kiev le 21 mars, le Premier ministre japonais Kishida Fumio avait invité M. Zelensky à assister à une conférence en ligne.
* Le même jour, certaines sources diplomatiques ont déclaré que le Japon travaillait à inclure dans la déclaration du sommet du G7 l'importance d'exprimer ses préoccupations directement à la Chine. Les dirigeants du G7 devraient également souligner la nécessité d’assurer la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan et s’opposer à toute « tentative unilatérale de modifier le statu quo par la force ou la coercition ».
En ce qui concerne la Russie, le G7 devrait probablement démontrer son engagement à maintenir des sanctions sévères contre Moscou et à lutter contre le contournement des sanctions par Moscou par l'intermédiaire de tiers.
En outre, dans un document distinct consacré à l’Ukraine, les dirigeants du G7 devraient s’engager à prendre toutes les mesures nécessaires pour apporter une paix durable à ce pays d’Europe de l’Est.
* De son côté, dans une déclaration publiée le même jour, le chargé d'affaires de l'ambassade de Chine à Tokyo, Yang Yu, a appelé le Japon à ne pas transformer le sommet du G7 en un « agenda politique » contre la Chine ou pour la contenir.
Le responsable a déclaré que le Japon devrait faire pression pour une gestion équilibrée des questions liées à la Chine lors du sommet du G7 afin d'éviter de plus grands obstacles et chocs aux relations bilatérales.
* Pendant ce temps, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a critiqué les ministres des Finances du G7 pour avoir accusé Téhéran d'être la source de « risques financiers illicites » le 13 mai. « Nous condamnons fermement une partie de la déclaration des ministres des Finances du G7 avec ses accusations sans fondement et délirantes contre l'Iran », indique le communiqué publié sur le site Web du ministère.
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