Des journalistes de télévision travaillent lors d'une conférence de presse régulière du ministère de l'Information et des Communications.
Selon le Département de Presse (Ministère de l'Information et des Communications), le service public est une activité de pouvoir et de légalité, principalement exercée par des cadres et des fonctionnaires pour accomplir les fonctions et les tâches de l'État, associées au pouvoir de l'État, au nom de l'État pour servir la Patrie et servir le Peuple.
La loi sur la responsabilité des indemnités de l'État (2017) stipule dans sa clause 1, article 3 : « Un fonctionnaire est une personne élue, agréée, recrutée ou nommée conformément aux dispositions de la loi sur les cadres, les fonctionnaires et les lois pertinentes à un poste dans un organisme d'État pour effectuer des tâches de gestion administrative, de contentieux ou d'exécution des jugements ou une autre personne désignée par un organisme d'État compétent pour effectuer des tâches liées à la gestion administrative, au contentieux ou aux activités d'exécution des jugements ». Par conséquent, le travail du journaliste ne peut pas être considéré comme l’exercice de fonctions officielles.
La loi sur la presse de 2016 contient des dispositions visant à protéger les journalistes dans leurs activités professionnelles. L'article 25 de la loi sur la presse stipule : « Les journalistes ont le droit de mener des activités de presse sur le territoire de la République socialiste du Vietnam, de mener des activités de presse à l'étranger conformément aux dispositions de la loi et d'être protégés par la loi dans leurs activités professionnelles. » L'article 9 stipule les actes interdits, notamment les menaces, l'intimidation, l'atteinte à l'honneur et à la dignité des journalistes, la destruction ou la saisie de matériel et de documents, et le fait d'empêcher les journalistes d'exercer leurs activités professionnelles conformément à la loi.
Le décret 119/2020/ND-CP du 7 octobre 2020 du Gouvernement prévoit des sanctions administratives dans les activités de presse et d'édition, y compris les actes d'obstruction illégale des activités de presse.
En cas d’agression d’un journaliste, les autorités envisageront des poursuites pénales contre les organisations et les individus contrevenants en fonction de la nature et de la gravité de l’acte, conformément aux dispositions du Code pénal.
En effet, la situation des journalistes agressés dans l’exercice de leur travail devient un problème préoccupant dans la société actuelle. De nombreux journalistes ont été confrontés à des situations dangereuses, allant même jusqu’à perdre la vie, simplement parce qu’ils faisaient leur travail d’information au public. Ces attaques violent non seulement les droits des journalistes, mais menacent également la liberté d’information et la liberté de la presse, deux principes importants dans une société démocratique. Par conséquent, en plus de se conformer aux réglementations visant à protéger les droits des journalistes, la société doit prendre des mesures plus fortes pour prévenir et gérer de manière approfondie les actes d’attaque et de violation des journalistes.
Le ministère de l’Information et des Communications a affirmé à plusieurs reprises l’importance de la presse dans le maintien de l’ordre, de la stabilité sociale et dans la défense des intérêts communs de la communauté. Toutefois, considérer les journalistes comme des fonctionnaires n’est pas conforme à la loi actuelle. Les journalistes opèrent dans le cadre de la loi, accomplissant leur mission de fournir au public des informations exactes, objectives et opportunes. Il est donc nécessaire de renforcer les mesures de protection des journalistes, tout en sensibilisant le public au rôle et à la responsabilité de la presse dans la société.
En bref, le ministère de l’Information et des Communications n’est pas d’accord avec la décision selon laquelle les journalistes exercent leurs fonctions comme s’ils exerçaient des fonctions publiques, car leurs activités ne relèvent pas du pouvoir de l’État. Toutefois, les journalistes doivent toujours être protégés dans l’exercice de leur travail et doivent être protégés par la société et la loi afin que leurs droits légitimes ne soient pas violés dans le cadre de leur travail.
Source : https://mic.gov.vn/nha-bao-thuc-hien-nhiem-vu-la-thi-hanh-cong-vu-khong-197241224211154669.htm
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