Le secrétaire d'État américain rencontre le président de l'Autorité palestinienne

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken arrive à l'aéroport international Ben Gourion de Tel Aviv, en Israël, le 3 novembre 2023. (Photo : AFP/VNA)

La réunion a duré environ une heure, mais aucune des deux parties n'a parlé à la presse. Selon le porte-parole de la présidence de l'AP, Nabil Abu Rudeineh, lors de la réunion, le président de l'AP, Abbas, a souligné la nécessité d'un « cessez-le-feu immédiat » et d'autoriser l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Dans le même temps, le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a déclaré que le secrétaire d'État Blinken avait affirmé l'engagement de Washington à apporter de l'aide à la bande de Gaza et à y rétablir les services essentiels.

Le secrétaire d'État américain a également souligné que Washington s'engageait à « œuvrer à la réalisation des aspirations légitimes du peuple palestinien à la création d'un État palestinien ».

Selon lui, le contrôle de la bande de Gaza par l’Autorité palestinienne est en fin de compte la chose la plus significative, mais il estime que les pays et les organisations internationales peuvent jouer un rôle dans la gestion et la garantie d’une sécurité temporaire. En outre, les deux parties ont discuté de la nécessité de prévenir la violence extrémiste contre les Palestiniens en Cisjordanie. Le secrétaire d'État Blinken a déclaré que les Palestiniens de Gaza « ne seront pas contraints de déménager ».

M. Blinken est arrivé à Ramallah un jour seulement après avoir rencontré les ministres arabes des Affaires étrangères en Jordanie. Il a également visité Israël auparavant. La visite du secrétaire d'État américain Blinken en Cisjordanie n'a cette fois pas été annoncée à l'avance pour des raisons de sécurité.

Depuis le début du conflit, le secrétaire d’État Blinken a effectué trois voyages en Israël et a visité plusieurs autres pays arabes. Selon des responsables israéliens, les États-Unis n'ont pas appelé à un cessez-le-feu, mais ont plutôt soutenu l'objectif d'Israël de détruire les forces du Hamas.

S'exprimant lors d'une conférence de presse avec ses homologues jordanien et égyptien à Amman, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré que l'arrêt de l'offensive des Forces de défense israéliennes (FDI) sur la bande de Gaza créerait les conditions permettant au Hamas de survivre, de rassembler des forces et de mener des attaques similaires à celles du 7 octobre.

Il a toutefois critiqué Israël pour l’escalade des tensions en Cisjordanie et a souligné l’urgence de continuer à soutenir l’Autorité palestinienne. Lors d’une audition devant le Sénat américain la semaine dernière, le secrétaire d’État Blinken a déclaré que l’Autorité palestinienne devait reprendre le contrôle de Gaza.

Comme prévu, le secrétaire d’État Blinken se rendra en Turquie dans la soirée du 5 novembre.

Le même jour, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » dans la bande de Gaza, dans le contexte du conflit entre le Hamas et Israël qui a fait de plus en plus de victimes.

S'adressant aux journalistes lors d'une visite au Qatar, le ministre français des Affaires étrangères a affirmé : « Un cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et respecté est absolument nécessaire . » Elle a déclaré que la France travaillait pour obtenir une résolution sur un cessez-le-feu adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies.

Selon les statistiques israéliennes, depuis l'attaque surprise du mouvement islamique Hamas le 7 octobre, plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël et environ 240 personnes ont été prises en otage. Dans le même temps, les responsables de la santé palestiniens ont déclaré que le bilan des morts suite aux attaques de représailles israéliennes sur la bande de Gaza a atteint 9 488 personnes et que 23 000 personnes ont été blessées.

(Source : Journal Tin Tuc)

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