À l’ère du numérique, le développement de la science, de la technologie, de l’innovation et de la transformation numérique sont devenus des facteurs déterminants pour la compétitivité d’un pays. Conscient de cela, l’Assemblée nationale a adopté, le 19 février, une résolution visant à piloter un certain nombre de mécanismes et de politiques spéciaux pour créer des percées dans le développement de la science, de la technologie, de l’innovation et de la transformation numérique nationale afin de promouvoir ces domaines, créant ainsi une base solide pour une économie forte basée sur la connaissance et le numérique.
En conséquence, la nouvelle politique permet aux organisations scientifiques et technologiques publiques et aux universités publiques de créer ou de participer à la création d’entreprises pour commercialiser les résultats de la recherche scientifique. Cela encourage non seulement l’application pratique de la recherche, mais crée également des opportunités économiques à partir des connaissances. Les fonctionnaires et les chercheurs de ces organisations sont autorisés à apporter des capitaux, à gérer ou à exploiter des entreprises avec le consentement de leurs supérieurs. Il s’agit d’une étape importante dans le transfert de technologie de la recherche à la pratique de production, créant une dynamique pour que les initiatives scientifiques entrent en vigueur, servant directement l’économie.
L’une des avancées de la résolution est la prise de risques dans la recherche scientifique. Plus précisément, les organisations et les individus qui mènent des recherches en utilisant le budget de l’État ne seront pas tenus civilement responsables s’ils ont pleinement respecté le processus de recherche. Cela encourage la créativité et l’innovation, rendant les scientifiques plus audacieux dans l’expérimentation de nouvelles directions, facilitant ainsi le développement de technologies révolutionnaires.
La politique pilote également l’application d’un mécanisme de financement pour la recherche scientifique et le développement technologique. Ces fonds fonctionneront de manière indépendante et seront surveillés et évalués périodiquement afin de garantir que les ressources sont utilisées efficacement. En outre, la forme de dépenses forfaitaires dans la recherche scientifique est également mise en œuvre, selon laquelle le financement sera accordé sur la base des produits de production au lieu de se baser uniquement sur des estimations détaillées. Cela permet aux institutions de recherche d’être plus proactives dans la gestion financière et de se concentrer sur les résultats pratiques, améliorant ainsi l’efficacité de l’utilisation du budget de l’État.
Un autre point important de la résolution est la propriété des résultats de la recherche. Les organismes d’accueil de la recherche se verront accorder des droits de propriété intellectuelle sur les résultats de la recherche financée par le budget de l’État, ce qui les incitera grandement à investir dans l’innovation et à appliquer la technologie dans la pratique. En outre, la commercialisation des résultats de la recherche est également facilitée par des mécanismes politiques de soutien, aidant ainsi la recherche scientifique à établir des liens étroits avec les entreprises et le marché, créant ainsi un pont entre la théorie et l’application pratique.
La résolution accorde également une attention particulière à la transformation numérique nationale. Le budget central servira à investir, acheter, louer et exploiter des plateformes numériques à l’échelle nationale, contribuant ainsi à optimiser l’efficacité et à éviter le gaspillage des ressources. Dans le même temps, la politique soutient également fortement les entreprises de télécommunications dans le déploiement rapide de l'infrastructure du réseau 5G et le développement des lignes internationales de câbles à fibre optique, promouvant ainsi l'infrastructure numérique du pays. Un point important de cette politique est le pilotage des services de télécommunications par satellite en orbite basse, créant les conditions permettant au Vietnam de participer à la tendance des technologies de télécommunications avancées dans le monde. Les tests contrôlés de ce type de service permettront d’évaluer l’efficacité et l’impact de la technologie avant son déploiement à grande échelle, contribuant ainsi à améliorer la capacité technologique du pays.
Une autre mesure importante de la résolution est le soutien financier à la construction de la première usine de fabrication de puces semi-conductrices au Vietnam. Le gouvernement soutiendra 30 % de l'investissement total du projet si l'usine est acceptée et mise en service avant 2030, le soutien total ne dépassant pas 10 000 milliards de VND. Il s’agit d’une stratégie à long terme visant à améliorer la compétitivité technologique et à réduire la dépendance à l’égard des approvisionnements en puces étrangères, tout en contribuant au développement plus fort de l’industrie nationale des semi-conducteurs.
Cette résolution marque une étape importante dans la stratégie du Vietnam en matière de science, de développement technologique et de transformation numérique. Cette politique crée non seulement les conditions pour que la recherche scientifique se développe, mais elle ouvre également des opportunités aux entreprises, aux organisations et aux individus de participer au processus d’innovation, vers une économie fondée sur la connaissance, durable et moderne. Avec la mise en œuvre synchrone de politiques révolutionnaires, le Vietnam a l’opportunité de devenir un centre d’innovation régional, créant ainsi une base solide pour le développement futur.
Source : https://thoibaonganhang.vn/nen-tang-vung-chac-cho-nen-kinh-te-tri-thuc-kinh-te-so-160616.html
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